Sultanat d'Oman - découverte du musée de Salalah et derniers achats dans les souk de Salalah et de Mascate
Le lendemain matin, nous sommes partis visiter le musée de l'encens et de la marine de Salalah, le « Frankincense Land Museum » (musée des Terres de l'encens), situé au sein du site archéologique d'Al Balid, qui retrace l'histoire maritime de la ville et son rôle dans le commerce des épices.
Ces musées étaient très intéressants, notamment celui de la marine, présentant de nombreuses maquettes de bateaux en bois et les instruments de bord.
Celui de l'encens présentait des objets de la vie quotidienne, des maquettes de la Mosquée d'Al Balid, grand port du commerce de l'encens, et de la grande Mosquée de Mascate.
Nous avons également visité le site archéologique, plus intéressant que les 2 autres visites des restes de cités tournées vers le commerce de l'encens que nous avions précédemment visités, notamment du fait de la présence encore visible d'une mosquée et de ses colonnades.
En rentrant, nous nous sommes arrêtés non loin d'une des nombreuses fermes plantées de cocotiers, manguiers, bananiers et autres arbres fruitiers exotiques, de Salalah où nous avons bu de l'eau de coco fraîchement coupée, et grignotéde la chair de coco fraîche et sèche.
Nous avons déjeuné à l'hôtel puis avons pris un taxi pour rejoindre l'aéroport de Salalah afin de rejoindre Mascate par un vol intérieur.
On y a découvert le fameux parfum amouage omanais. En 1983, à la demande du sultan Qaboos, Sayyid Hamad bin Hamoud al-Busaidi, alors ministre, fonde la société Amouage dans le but de renouer avec la tradition arabe des parfums de luxe. Leur premier parfum, lancé en 1984 sous le même nom, a été conçu par Guy Robert, un parfumeur de Grasse, la ville française des parfums. La conception des flacons — or, argent et pierres semi-précieuses — est confiée à Asprey, une enseigne londonienne de produits de luxe.
Une fois arrivés à Mascate nous avons rejoint le Souk pour effectuer les derniers achats du séjour, notamment l'achat de dattes.
Comme ce quartier des tailleurs pour hommes aux très belles boutiques avec des couturiers indiens et pakistanais.
Nous avons ensuite rejoint l'aéroport de Mascate en taxi pour prendre notre avion pour Istanbul puis Marseille, pour un départ vers 2h du matin à Mascate et une arrivée à Marseille à 10h20.
La fin d'un voyage tellement dépaysant et merveilleux ! Nous ne t'oublierons pas Oman, ni vous les omanais peuple au grand cœur !
Dédicace à Eric le guide déjà cité et Ahmed et Salim les chauffeurs, cuisiniers et autres talents.. et à notre groupe si sympathique!
Bises de la Belette agile et à bientôt pour un autre récit !
Sultanat d'Oman - découverte de Salalah
Nous avons ensuite repris la route vers Salalah et nous sommes installés au "Samharam tourist hôtel", en bord de mer avec piscine. Le top après plusieurs nuits en bivouac !
Salalah est la capitale de la province du Dhofar, dans le sud d'Oman. Elle est connue pour ses plantations de bananes, ses plages sur la mer d'Arabie et ses eaux grouillantes de vie marine.
Entourées par les montagnes, par le désert et l’océan Indien, la ville et la région regorgent de richesses naturelles, archéologiques et culturelles. Forte d’une histoire forgée au fil des siècles et des caravanes marchandes d’antan, Salalah doit sa renommée à l’encens, trésor du Dhofar.
Le kharif, la mousson annuelle, transforme les terres désertiques en un paysage luxuriant, et engendre des chutes d'eau saisonnières.
Après une bonne douche en fin de journée nous sommes allés visiter le souk de Salalah, où nous avons pu acheter une canne de chamelier en bois et argent, de l'encens à manger ou à placer dans une bouteille pour purifier l'eau et de l'encens à brûler ainsi qu'un mélange d'encens et de bois de santal, à l'odeur merveilleuse ! Le vendeur adorable m'a même fait cadeau d'un lait parfumé pour le corps.
Le soir nous avons dîné dans un délicieux restaurant Libanais. Nous nous sommes régalés de tous les mezzes servis.
Mon cher et tendre a testé un barbier sur les conseils d'un de nos chauffeurs, Salem. Quelle expérience, presque 1 heure de vrais soins, et de massage en plus de la coupe orientale de la barbe pour environ 10 €.. Il avait déjà testé un barbier en Jordanie, mais cela n'avait rien eu à voir ! Il s'est vraiment fait chouchouter !
Sultanat d'Oman - découverte de Mugsayl
Nous avons repris la route vers Mugsayl et son très joli panorama côtier. Sur le chemin nous avons retrouvé des familles de dromadaires dont les petits nés très récemment étaient juste à croquer !! A croquer oui mais pas tout de suite a répondu le cuisinier.
Sur la route des canyons profonds et l'océan à perte de vue dans une eau si limpide.
Nous avons pu déjeuner à Mugsayl dans un restaurant " avec vue imprenable sur l'océan et une plage interminable et paradisiaque. Nous nous sommes régalés, d’autant qu'au loin nous avons encore pu admirer quelques sauts de raies virevoltant.
Non loin de là, j'ai pu immortaliser une belle tortue verte venue respirer à la surface qui nous a jeté quelques regards bienveillants (notre action de sauvetage avait dû se raconter dans le petit milieu des cheloniidés) avant de replonger dans les profondeurs.
Parmi les particularités de cette plage, il y a ses huttes traditionnelles de pique-nique. Tout y a été fait pour le confort de votre famille y compris le nécessaire pour le barbecue.
Hormis la plage, les caves de Mughsayl sont les raisons de venue des touristes. De type particulier, ces grottes sont comme des balustrades de pique-nique.
Le geyser de Mughsayl n’étaient hélas pas au rendez-vous faute d’une mer assez formée. Fascinant tout le monde, ces trois grottes sont en réalité le fruit d’un long processus saisonnier durant lequel la variation de la température provoque par la suite la production de somptueux jets d’eau pouvant atteindre 28 m.
En l'absence de vagues ce jour là nous n'avons cependant pas pu admirer ce spectacle, mais le site est d'une telle beauté, qu'on a vite oublié ce rendez-vous manqué.
Sultanat d'Oman - découverte de Al Fazayah
Nous avons ensuite repris la route et découvert sur le chemin des arbres à sang dragon, sorte de cactée qu'on trouve à Oman mais aussi dans tout l'est africain et à Socotra, arbre réputé pour sa sève qui permet de cautériser les plaies et de soigner les maux oculaires.
Nous avons pu admirer non loin de là un troupeau de dromadaires et leurs petits face à l'océan.
Nous sommes enfin arrivés à notre lieu de bivouac pour la nuit en bord de mer à Al Fazayah sur une très belle crique de sable blanc, au pied d'une immense falaise, un paysage de carte postale.
Je n'y ai malheureusement pas trouvé de poissons multicolores.. pas de coraux, pas de rochers.. Pas de poissons. L’équation est imparable !
Après le petit déjeuner nous avons randonné sur toute la côte aux environs d'Al Fazayah. Un paysage fabuleux s'est offert à nous fait de rochers sombres plongés çà et là dans l'océan et comme rongé par la mer à leur base, donnant à l'endroit enchanteur de faux airs de la baie d’Along.
Sur l'une de ces plages désertiques aux eaux turquoises, nous avons découvert une petite tortue prise dans des filets, immobilisée mais toujours vivante.
Nous l'avons sauvée en retirant au couteau tous les filets qui lui bloquaient les pattes et l'avons remise à la mer. Un peu groggy au départ, elle s'est mise à nager et s'est doucement éloignée du rivage.
Un très beau moment que ce sauvetage !
Nous avons repris notre route et découvert de nombreux dromadaires errant sur les plages de sable blanc.
Ce paysage de lagon mêlé aux falaises immenses d'Oman donne à ces paysages une ambiance singulière et paradisiaque.
Sultanat d'Oman - découverte du Rub al Khali et route vers le djebel Qamar
Le lendemain matin nous avons randonné dans ce somptueux désert après avoir grimpé sur une immense dune pour profiter du spectacle saisissant du lever du soleil teintant de rose les dunes alentours.
Nos pas nous ont mené dans les dunes puis sur le sable un peu plus tassé pour admirer les barkanes (vagues ondulantes qui avancent avec le vent) et les aclés grosses dunes immobiles. La barkane se déplace dans le sens des vents dominants. Sa vitesse de progression dépasse 10 mètres par mois à l’époque des grands vents d’hiver. Sur les parties du désert au sol plus tassé et dur nous avons pu découvrir de nombreuses géodes, concrétions de cristaux que l'on découvre quand on les brise.
Les dunes immenses et infinies nous ont laissé sans voix.
De retour à notre campement nous avons pu apercevoir un poisson des sables, aussi appelés Scynthe, relativement gros du dire de notre guide qui n'en a pas souvent vu tant ils sont rapides et disparaissent en plongeant dans le sable.
Dans la journée, la température avoisinait les 35° nous imposant de nous abriter sous des bâches tendues.
L'après-midi nous sommes allés nous baigner dans une source claire d'eau soufrée située non loin d'un village proche. L'eau y était tiède, mais cela nous a rafraîchi !
Le lendemain matin, nous avons rangé le campement et avons repris la route plein sud vers le djebel Qamar, puis vers la côte à l'ouest de Salalah.
Nous avons roulé environ 2h30 avant de faire une halte pour faire regonfler nos pneus dans un garage local, le temps pour nous de boire un thé dans un restaurant local.
Le djebel al Qamr (ou al Qamar) est un petit massif montagneux à proximité immédiate de la frontière avec le Yémen. Il culmine à 1 411 m d'altitude. Il abrite notamment des bouquetins de Nubie.
Nous avons pu y admirer de beaux décors de canyons à perte de vue.
Nous avons pique-niqué à Shaat, sur une aire aménagée en hauteur avec une vue plongeante sur l'océan et une immense falaise.
Sultanat d'Oman - Djebel Samhan - cité d'Ubar et arrivée dans le Rub al Khali
Après un très bon petit déjeuner dans cet hôtel de rêve du « Souly Beach », nous avons repris la route.
Sur le chemin nous avons fait une halte dans un restaurant spécialisé dans la viande de dromadaire très prisée des omanais.
Non loin de là encore des files de dromadaires traversant la route tranquillement tout proche du restaurant, ignorant donc leur funeste et gastronomique destin.
Le sultan Kaboos très attaché au respect de l'environnement, a développé des projets bio sur tout le territoire du sultanat tels que ces jardins verdoyants aux essences rares comme sortis de nulle part au milieu de paysages désertiques dont l'arrosage est assuré par une des nombreuses sources d'eaux cristallines avoisinantes.
Sur notre chemin beaucoup de ficus aux racines apparentes !
Nous nous sommes arrêtés pour admirer le paysages changeant sur deux points de vue successifs, l'un en hauteur de la chaîne du Dhofar, par le massif montagneux Samhan, aux environs de 1000 mètres avec un air frais et un paysage vallonné, l'autre en contrebas beaucoup plus chaud avec une vue imprenable sur la chaîne de montagnes du Dhofar.
Le djebel Samhan est un petit massif montagneux en forme de croissant. Culminant à 1 812 m et atteignant une trentaine de kilomètres dans sa plus grande largeur, il retombe en pente douce sur la plaine littorale qui s'étend de Mirbat à Hasik et ses flancs sont arrosés par la mousson – principalement entre juin et août –, des précipitations propices à une végétation luxuriante dans les wadis et au développement de l'arbre à encens (Boswellia sacra). On y pratique également l'élevage de vaches laitières.
Depuis 1997, le cœur du massif abrite une réserve naturelle, l’Arabian Leopard Sanctuary, ou sanctuaire de la Panthère arabe (Panthera pardus nimr).
Nous nous sommes ensuite arrêtés sur le site du Wadi Dawkah où poussent les arbres à encens (aussi appelé oliban) de 5 essences différentes, sur une surface de 5 km2 environ.
Après avoir senti l'écorce de ces arbres sur les entailles suintantes, nous avons repris la route vers notre site de déjeuner, le restaurant « Thumrait palace ». Non loin de là une boutique vendant des douceurs nous a attiré, et je n'ai pu résister au plaisir d'acheter le dessert omanais par excellence, à savoir le Halwa, une pâte de dattes aux cacahuètes au goût et à la texture proche d'un loukoum. Ce gâteau à base d'eau de rose, de sucre, de graines de sésames et d'épices est cuit pendant des heures dans une grande marmite en cuivre. Il existe plusieurs variétés selon les régions.
Nous avons poursuivi par la visite du site archéologique d'Ubar, antique cité constituant le point de départ de la route de l'encens pour les caravanes chamelières.
Que de mouches sur ce site en cette saison!!
La route s'est poursuivie dans des paysages de plus en plus désertiques où nos 4x4 se sont enfoncés laissant derrière eux des panaches de poussières.
Nous avons fini par atteindre notre destination au cœur du Rub al Khali, le « désert du désert », à Al Hashman, au coeur des splendides hautes dunes ocre vers 18h où nous avons admiré des dromadaires noirs très rares et chers au rachat..
Le Quart Vide ou Rub al Khali est l'un des plus grands déserts et la plus grande étendue ininterrompue de sable au monde. Il occupe environ 650 000 kilomètres carrés dans le tiers le plus méridional de la péninsule Arabique.
Il a approximativement la forme d'un rectangle de 1 000 kilomètres de longueur et 500 kilomètres de largeur. Il est situé pour l'essentiel sur le territoire de l'Arabie saoudite et pour une bien moindre part sur les territoires du Yémen, d'Oman et des Émirats arabes unis. Son altitude varie du niveau de la mer dans son nord-est, à environ 800 m d'altitude dans son sud-ouest.
Certaines dunes atteignent 250 mètres de haut. Sous l'effet des vents, elles se déplacent en quelques heures. Elles sont parfois entrecoupées de plaines de gravier et de gypse. Le sable est d'une couleur orange rougeâtre due à la présence de feldspath. On rencontre également des marais salants saumâtres dans certaines zones, comme Umm al Samim.
Le sous-sol du Rub al Khali est très riche en pétrole. Mais il reste globalement inexploré pour d'autres richesses moins monnayables.
A peine arrivés sur notre lieu de bivouac au coeur du désert, nous avons grimpé en haut d'une des plus grandes dunes pour admirer un coucher de soleil orangé..
Après le repas du soir nous avons joué à l'awalé avec des crottes de dromadaires. Sèches bien entendu…
Sultanat d'Oman - Taqah - Khawr Ruri
L'après-midi, nous avons rejoint la ville de Taqah, avec sa belle mosquée entourée d'un cimetière où est notamment enterrée la mère du sultan Kaboos. Dans cette ville nous sommes montés admirer le fort du soldat « Burj Alaska » et avons pu y profiter d'une merveilleuse vue sur la ville et le littoral azur et ses cocotiers géants.
Non loin de là sur les hauteurs nous avons pu bénéficier d'un panorama fabuleux sur la ville de Taqah et sa côté aux eaux limpides et d'un décors aux falaises abruptes de l'autre côté.
Puis nous sommes allés visiter le site archéologique de l'ancien port sabéen du Khawr Ruri (cité de Sumharam datant du 4e siècle avant J.-C.) situé à l'ouest de Mirbat et son musée. Ce site est très connu pour son rôle important à l'époque de la route de l'encens puisqu'à partir de ce port la commerce de l'encens irriguait les 5 royaumes du sud Arabie pour leur plus grande prospérité.
Le village de Khawr Rori, aussi appelé sous le nom de Sumhuram est situé à 40 km de la ville de Salalah. Village connu pour ses nombreuses ruines archéologiques. Découvert en 1900, ce site est aujourd'hui ouvert à tous, et renferme de nombreuses histoires antiques. Ce village était à l'époque une ancienne ville d'Arabie du Sud.
Le site est classé depuis 1998 au patrimoine mondial par l'UNESCO. Les ruines se trouvent en bord de mer, à l'embouchure du Wadi Dirbat. A l'intérieur de l'enceinte, on y découvre les anciens quartiers résidentiels, les anciens magasins ainsi que les zones destinées à la religion. Il s'agit là d'une cité de protection, située juste en face de la mer afin de prévenir des invasions.
Notre journée s'est achevée par l'installation en bungalow tout confort face à l'océan au « Souly beach » à Taqah, avec une douche en extérieur, douche bienvenue qui a été un vrai bon moment !
Sultanat d'Oman - de Mirbat à Darbat
Le lendemain matin de bonne heure, après le petit-déjeuner nous avons pris la route vers le port de Mirbat puis vers le mausolée d'un saint situé au cœur d'un cimetière sunnite.
Mirbat est une ville côtière du Sultanat d'Oman, située dans le Sud du pays, à près de 70 km à l'Est de Salalah, la capitale du Dhofar.
La ville a été impliquée dans la bataille de Mirbat, durant la guerre du Dhofar, dans les années 70.
La bataille de Mirbat eut lieu le 19 juillet 1972 durant la guerre du Dhofar à Oman, impliquant la guérilla communiste du Yémen du Sud. Le Royaume-Uni soutint le gouvernement d'Oman en envoyant des éléments du Special Air Service (SAS) à la fois pour entraîner des soldats et lutter contre le Front populaire de libération d'Oman et du Golfe arabe (PFLOAG), avec l'objectif explicite de « gagner les cœurs et conquérir les esprits » de la population.
Depuis cette guerre relativement récente, la ville a été en partie reconstruite. Il n'est cependant pas rare de tomber sur d'anciennes ruines encore marquées par la guerre.
Nous avons ensuite atteint un site où de nombreux baobabs poussent ainsi que des pachypodium fleuris.
Non loin de Mirbat, nous avons rejoint un site naturel exceptionnel à Darbat, dénommé « Shalat wadi Darbat » composé de dizaines de cascades en balcon tombant dans des vasques d'eau émeraude habitées de centaines de petits poissons d'eau douce. Ce wadi à la flore subtropicale présente la particularité d'y rencontrer des chameaux, caprins et vachettes en liberté. Et des plantations de tomates !
Un endroit saisissant de beauté où nous avons randonné pendant près d'une heure pour atteindre un très beau point de vue donnant sur la vallée de Darbat et sa très grande cascade aux eaux limpides.
Nous avons déjeuné sous les arbres dans ce site magnifique tout près de l'eau en admirant des oiseaux de paradis volant de branche en branche avec une rapidité exceptionnelle.
Sultanat d'Oman - de Habdin à Mirbat et ses fonds marins colorés
Sur la route, une grande cascade un peu asséchée en cette saison mais dont on aperçoit le voile de mariée et la vasque en contrebas.
Comme la veille nous avons pris notre repas sur la route dans un restaurant qui nous a servie du poulet rôti et du riz aux épices et du pain pita en moins de temps qu'il ne faut pour le dire !
Nous avons installé notre campement non loin de Mirbat sur le littoral rocheux où j'ai pu découvrir de nombreux poissons multicolores dans ces eaux aux coraux de toutes les couleurs et aux herbes aquatiques violettes et jaunes.
J'y ai passé un fabuleux moment avant de prendre le repas et de passer une nouvelle nuit sous tente en bord de mer et sous les étoiles.
Poisson jaune
Sultanat d'Oman - de Ash Shuwaymiyyat jusqu'à Hadbin
Nous avons quitté notre campement dans le grandiose canyon de Ash Shuwaymiyyat le lendemain matinpour randonner vers une source située au pied de la falaise calcaire, en traversant les propriétés d'omanais éleveurs de dromadaires et de chèvres.
Cette vasque d'eau cristalline alimentée par une cascade en voile de mariée, entourée de roche et d'une végétation luxuriante était une petite oasis merveilleuse de beauté. Et la baignade a été la bienvenue et très rafraîchissante.
Nous avons fait une halte dans un garage local sur la route pour remplacer le pneu du 4x4 crevé la veille.
Puis sur le littoral nous avons découvert le lieu d'un site hôtelier maintenant laissé à l'abandon, mais dont nous avons pu admirer un bungalow témoin laissé là dans le désert face à la mer. Ses formes rondes et la singularité de son mode de construction nous ont beaucoup plu !
Nous avons ensuite repris notre route de montagne vers Hadbin via le djebel Jinawt aux superbes paysages et profonds canyons où nous avons découvert de nombreux arbres à encens et leur sève odorante !
Nous sommes descendus vers un Wadi où des travailleurs préparaient leur repas composé de pièce de viande de chameau et de l'agneau bouilli. Ils nous ont accueilli toujours aussi généreusement en nous proposant du café, des biscuits, de la pastèque et des dattes ! Un super moment !