Sultanat d'Oman - de Fins au Wadi Tiwi
Le lendemain matin, nous avons profité d'un très beau lever de soleil sur l'océan, aux couleurs rosées.
Nous avons rejoint non loin de là le Wadi Tiwi pour y randonner toute la matinée et découvrir ses trois villages Sima, Suwi et Mipam.
Nous avons randonné sur des sentiers serpentant de palmeraie en village traditionnel le long des falajs (canaux ancestraux d’irrigation).
Nous avons pu apprécier la générosité des omanais qui nous ont offert à deux reprises sur notre route du café à la cardamome et des dattes. C’est une constante dans ce pays. Certes, ce sens de l’hospitalité est évoqué dans les guides mais c’est frappant de spontanéité.
Le paysage de ce wadi est vraiment singulier fait de rochers avec des teintes vertes çà et là, du fait de la présence d'ophiolite, pierre verte veinée de blanc, de canaux d'irrigation, de palmiers dattiers et de cultures en terrasses et de vasques d'eau couleur émeraude. Les ophiolites sont des lambeaux de planchers océaniques retrouvés dans les montagnes et cette présence fait de Oman, un endroit tout à fait particulier du point de vue de la géologie.
C'est d'ailleurs dans une de ces vasques que nous nous sommes rafraîchis avant de pique-niquer.
Le Wadi Tiwi est un Wadi – un oued dans la terminologie locale – issu du Hajar oriental et débouchant dans le Golfe d'Oman à la hauteur de Tiwi, la localité du même nom, entre Qurayyat et Sour.
Comme le Wadi Shab qui lui est parallèle un peu plus au nord, il fait partie de la région Ash Sharqiyah.
Le Wadi Tiwi offre une autre variante de ces gorges profondes taillées dans les montagnes et qui courent jusqu'à la mer.
Fertile, ce Wadi s'étend sur 36 km. Des villages se sont installés avec des plantations luxuriantes et une route a été construite jusqu'à Mibam. Comme Wadi Shab, les falaises sont droites et impressionnantes, mais la vallée est plus large plus longtemps. Accessible en voiture, il offre des bassins d'eau émeraude, de vieux villages et des plantations luxuriantes.
Sultanat d'Oman - de Mascate à Fins
Nous avons poursuivi notre découverte de la ville par la visite du port et des marchés aux poissons et aux légumes de Muttrah où nous avons pu admirer de nombreux bateaux amarrés dans une eau cristalline où l'on discernait de nombreux poissons ainsi que des tortues.. ce qui est tout de même singulier !
Beaucoup de goélands et de hérons blancs et gris volaient ici donnant à l'endroit un charme particulier avec une vue imprenable sur une jolie mosquée bleue et sur les bâtiments anciens du bord de mer avec leurs balcons en bois d'époque.
Dans le marché aux poissons, très moderne et propre de nombreux gros poissons exposés, type requins, thons et barracudas et un espace dédié à la découpe des poissons pour les clients. Il présente de jolies fresques sur ses murs de scènes de pêche avec de gros boutres représentés.
A voir, mais tout le monde n’aura pas cette chance, l’expulsion d’un chat à l’aide d’une pince télescopique à griffe et d’un sac poubelle.. mais pas de panique, le félidé est relâché plus loin, et bien à l’écart des poissons.
Puis loin, le marché aux légumes avec ces produits locaux où l'on a pu découvrir de nombreuses sortes de dattes, des citrons séchés et des noyaux de baobabs teintés de rouge dans une ambiance très chaleureuse. Les vendeurs nous proposant de goûter leurs produits dans l'espoir de nous en vendre bien entendu mais sans agressivité !
Pour une plongée au cœur de la Mascate traditionnelle et de la vie quotidienne de ses habitants, rien de mieux qu’une balade sur la corniche de Muttrah, lieu de promenade favori des Omanais, avant de s’enfoncer dans les ruelles animées du souk du même nom.
Ouvert deux fois par jour, le souk de Muttrah est l’un des plus vieux marchés du monde arabe. Ses échoppes colorées regorgent d’objets artisanaux, de textiles, de vêtements, d’encens et de produits frais. De quoi faire le plein de souvenirs !
Nous avons déjeuné non loin du souk d'un délicieux repas local fait de brochettes de viande et de légumes variés. Mais pour commencer, l'un des meilleurs moments fut la dégustation du jus local le plus connu à savoir le Lemon mint sorte de cocktail Mojito sans alcool à base de jus de citron, de menthe mixée et de sucre
L'après-midi, nous avons pu admirer depuis l’extérieur le Palais du Sultan. Le Palais Al Alam du Sultan construit en 1972 est un bel exemple d’architecture omanaise avec ses façades blanches, ses colonnes bleues et or, et ses jardins ombragés et très fleuris.
Ce coin de la ville de Mascate est vraiment très harmonieux entouré des tours de défense rénovées de couleur ocre de la période de colonisation portugaise.
Nous avons ensuite pris la route, direction Fins. Sur la route des rochers énormes aux formes surprenantes avec des rides verticales faisant penser à des plissements du terrain.
Nous avons installé notre bivouac sur une plage avec option rocher face à la mer pour une nuit sous tente sous un ciel étoilé et au son du ressac de la mer d'Oman.
Nous avons pu y examiner un phénomène incroyable ressemblant fort à une aurore boréale. Il s'agit des vagues bleus qui se créent à partir du mouvement de micro organismes phosphorescents. Le résultat est saisissant de beauté. On aperçoit de temps en temps des vagues irisées d'un bleu électrique fabuleux ! J'ai pu en immortaliser plusieurs ce qui relève du miracle.
Et pour ceux qui voudraient en savoir davantage, taper Noctiluca sintillans sur votre moteur de recherche favori. Hélas, le phénomène est beau mais comme beaucoup d’autres, il témoigne d’un dérèglement certain.
Sultanat d'Oman - en avant vers l'aventure de Paris à Mascate
Rentrons maintenant de plein pied dans l'aventure omanaise. Je vais vous conter notre voyage, étape par étape, en espérant que cela vous inspirera et vous donnera envie de découvir ce sublime pays.
Revenons un peu en arrière le samedi 7 janvier 2023. Partis à 11h20 en avion de l'aéroport de Marseille, nous sommes arrivés après une escale à Istanbul de quelques heures, à Mascate, capitale du Sultanat d'Oman vers 2h du matin heure locale.
Et nous n'étions clairement pas seuls à avoir choisi cette destination.
Nous nous sommes retrouvés entassés au guichet des contrôles douaniers pendant plus d'une heure. Nous n'étions pas vraiment rassurés de voir les files immenses de résidents bénéficiant d'un visa de travail sur notre droite qui passaient malgré tout un contrôle douanier pas moins long que le nôtre. On a pu constater que les douaniers n'étaient clairement pas organisés pour traiter un tel nombre de passagers et prenaient individuellement trop de temps avec chaque voyageur.
Après ce contrôle, avec mon cher et tendre nous avons été soumis à un contrôle aléatoire des bagages qui s'est déroulé sans fouille plus approfondie que le passage des sacs au scanner puis nous avons pu rejoindre l'équipe locale « Enjoy Oman » qui nous a conduit en minibus vers notre hôtel « Ramada Encore », situé dans une tour immense !
Nous y avons donc passé une courte nuit de sommeil !
Le lendemain matin, après un petit déjeuner pris rapidement à l'hôtel, nous sommes partis visiter Mascate. Un petit mot sur le guide, pourquoi ne pas le nommer, Eric. Parfaitement arabophone et très documenté sur l’histoire du pays, il nous a délivré un discours introductif tout à fait utile pour la compréhension du pays.En 50 ans, Oman est passé du Moyen Age au 21ème siècle et le pays est en totale et permanente mutation.
Entourée de montagnes et du désert, Mascate, la capitale portuaire du sultanat d'Oman, est située sur la côte du golfe d'Oman. Son histoire remontant à l'antiquité, elle mêle gratte-ciel et centres commerciaux chics à des monuments historiques juchés sur les falaises, comme les forts portugais du 16ème siècle Al-Jalali et Al-Mirani, au-dessus du port de Mascate.
Les remparts du vieux port gardés par ces forts sont les témoins de cette histoire. Ils marquent le début de la découverte de la ville. Construits par les Portugais, ils ont été superbement restaurés et offrent l’occasion d’une belle balade dans le vieux Mascate.
Baignée par la mer d’Arabie, Mascate est l’une des plus petites capitales du monde. La ville fût autrefois un port de pêche. Elle s’est développée très rapidement ces dernières décennies et a su conserver son mode de vie authentique tout en s’ouvrant à l’avenir.
Mascate s’est construite au fil d’une histoire qui remonte au 6ème siècle avant J.-C., ce qui en fait l’une des plus anciennes cités du Moyen-Orient. Sous l’influence successive des dynasties perses et arabes, elle passe sous dominations portugaise et ottomane avant de s’émanciper définitivement au 17ème siècle. Cette période signe le début de son âge d’or maritime et commercial.
Du souk de Muttrah à la Grande Mosquée, en passant par l’Opéra et le Palais du Sultan, il y a fort à découvrir à Mascate.
Nous avons commencé par la visite de la Grande Mosquée de Mascate.
Toujours retirer ses chaussures avant l'entrée dans la Mosquée en couvrant sa tête pour les femme et dans une tenue descente bien entendu!
Elle vaut vraiment le détour pour l'immense tapis tissé à la main présent dans la salle de prière principale et les magnifiques lustres en cristal Swarovski qui surplombent cette pièce immense.
La Grande Mosquée du Sultan Qaboos est un autre des joyaux de la ville. Majestueuse avec ses cinq minarets, en référence aux cinq piliers de l’islam, elle a nécessité six années de construction de 1995 à 2001. Moderne et revêtue de marbre, la Grande Mosquée du Sultan Qaboos est ornée d'un dôme de 50 mètres de haut et d'un superbe tapis persan.
Elle peut accueillir 20 000 personnes. Outre son dôme et ses vitraux, elle abrite un immense lustre de cristal serti d’or, ainsi qu’un tapis unique au monde de 35 tonnes tissé d’une seule pièce. Une véritable œuvre d’art !
Très récente elle n'a pas encore le charme des vieilles pierres et manque un peu d'âme au final. Cependant, elle a été conçue avec une esplanade qui n'est pas sans rappelée celle du Taj Mahal en Inde.
Certaines parties de la Mosquée présentant des décorations en forme de damier noir et blanc rappellent fortement la Mesquita de Cordoue.
Sultanat d'Oman - son histoire et sa géographie
Le pays a un régime autoritaire, mais le plus démocratique de toute la péninsule arabique. L'économie omanaise est particulièrement dépendante de l'extraction de ses ressources de pétrole. En ce qui concerne le PIB, pour l'année 2017, Oman se classe autour du 25e rang / habitant.
Oman était dans l’Antiquité un prolongement du territoire yéménite et plus précisément de l'Hadramout. La région d'Oman est connue à l'époque sumérienne sous le nom de Magan. Dans l'Antiquité, la péninsule devient une productrice majeure d'encens, et elle entretient une activité commerciale importante avec la Mésopotamie, l'Égypte, la Perse, l'Inde et l'île de Dilmun. Oman constitue l'une des satrapies de l'Empire perse lorsqu'elle y est incorporée, vers 536 av. J.-C.
Oman a été islamisée du vivant de Mahomet, au VIIe siècle. Au VIIIe siècle, à la suite du schisme entre sunnites et chiites, Oman est une des rares régions à emprunter une autre voie, le kharidjisme, et devient bientôt la principale région d'obédience ibadite, dont le courant dominant n'est ni le sunnisme ni le chiisme. Une majorité des musulmans d'Oman sont aussi sunnites, et plus rarement, chiites.
Les chrétiens et les hindous sont surtout des étrangers ; la liberté de culte y est totalement reconnue. Il y a aussi de petits groupes de baha'is et d'ahmadis, des courants dissidents de l'islam.
L’histoire d’Oman ne commence véritablement qu'en l'an 751 de notre ère, avec l’élection du premier imam ibadite à Nizwa. Tout en conservant ses imams ibatides comme autorité religieuse, la région est plusieurs fois dominée par de grandes puissances étrangères durant le Moyen-Âge, notamment par intermittence par les Qarmates de 931 à 934, puis par les Bouyides de 967 à 1053, et enfin par l'empire Seljouk de 1053 à 1154. En 1154, la dynastie omanaise des Nabhânides prend le contrôle du pays, et le conserve jusqu'en 1470 (malgré une interruption de 1406 à 1443).
Alliés des Bûyides et tournée vers le détroit d’Ormuz et la rive persane du Golfe, les Nabhânides donnent une impulsion nouvelle à l’expansion maritime du pays.
Le pays est partiellement occupé par les Portugais de 1507 à 1650.
En 1649-1650, les Omanais désormais menés par la dynastie Yaroubide chassent les Portugais et s'emparent à leurs dépens des principaux ports swahilis de la côte est-africaine : Mombasa, Kilwa, Zanzibar et Pemba, ce qui leur permet de contrôler une partie du très lucratif commerce d'esclaves.
En 1719, Saif ibn Sultan II est élu à la succession dynastique. Sa candidature fut à l'origine d'une fracture dans l'ulama et fit éclater une guerre civile entre les deux tribus majeures, les Hinawi et les Ghafiri, les Ghafiri soutenant Saif ibn Sultan II.
Celui-ci conserve le pouvoir en 1748 après que les leaders des deux factions ont été tués dans la bataille, mais cela ne suffit pas à éteindre la querelle, cette division en factions jouant le jeu des Iraniens, qui occupent partiellement le pays de 1737 à 1744 (notamment Mascate et Sohar).
Après l'expulsion de ces derniers, Ahmed ibn Saïd est élu imam en 1749, fondant ainsi la dynastie actuelle. C'est le début d'un âge d'or pour le sultanat d'Oman, qui confirme son influence sur l'océan indien occidental jusqu'à Madagascar.
Au début du 19e siècle, Oman est devenu le centre d'un véritable empire colonial, qui s'étend du Baloutchistan à Zanzibar, et tiendra tête pendant plusieurs siècles à la flotte portugaise puis à la Royal Navy.
Le sultanat est placé de fait sous protectorat britannique de 1891 à 1971, tout en conservant nominalement son indépendance. De 1965 à 1976, le pays est le théâtre d'une violente insurrection communiste, dite guerre du Dhofar, provoquée par les mauvaises conditions socio-économiques d'une partie de la population : ce soulèvement est réduit avec l'aide des forces britanniques et iraniennes.
En 1970, le sultan Saïd ibn Taïmour, d'une nature despotique, est évincé par son fils, Qabus ibn Saïd, vraisemblablement dans un coup d'État planifié par le Royaume-Uni. Qabus entreprend depuis l'amélioration économique du pays, tout en maintenant la paix avec tous les autres pays du Moyen-Orient.
L'ONU classe le sultanat parmi les dix pays ayant connu le plus fort développement depuis 1970. En 1980, un accord est signé pour une base militaire des États-Unis sur l'île Masirah, utilisée ensuite pour des opérations dans le golfe Persique. En 1981, il fait adhérer son pays au Conseil de coopération du Golfe (GCC).
En 1996, le sultan promulgue un décret clarifiant les règles de succession, instituant un conseil bicaméral doté de certains pouvoirs législatifs, un premier ministre et garantissant des libertés civiles de base pour les citoyens omanais. En 2003, la chambre basse du conseil est librement élue pour la première fois.
Aujourd'hui (2011), le sultanat est prospère. Le revenu par habitant atteint 25 000 $ par an.
Selon le rapport de l'ONU (2010), les secteurs de la santé et de l'éducation ont nettement progressé : 85 % de la population est alphabétisée et éduquée.
Le 10 janvier 2020, après plus de 49 ans de règne, Qabus ibn Saïd meurt, des suites d'un cancer du côlon, à l'âge de 79 ans. Le lendemain, le 11 janvier, Haïtham ben Tariq, ministre du Patrimoine et de la Culture et cousin du défunt, prête serment comme nouveau sultan.
Celui-ci a été désigné — parmi plus de 80 autres membres de la famille royale - comme héritier par le défunt roi dans une lettre ouverte après sa mort.
Le sultanat d'Oman se pose en exception par rapport à ses voisins de la péninsule arabique, en partie du fait de son orientation religieuse légèrement différente, mais aussi de la personnalité originale du sultan Qaboos, qui a fait prendre à son pays une trajectoire bien différente de celle des autres émirats.
Investissant sur la culture, les arts, le patrimoine et l'éducation plutôt que dans les projets immobiliers ou mercantiles, cultivant un art de vivre où la religion est émancipatrice plutôt qu'oppressive, le sultanat se pose en contre-modèle des monarchies pétrolières où le luxe le dispute au rigorisme religieux.
Le pays pratique officiellement la charia, c'est-à-dire que le droit religieux est la source principale du code pénal. Cependant, il s'agit dans ce pays kharidjite d'une vision de la loi religieuse extrêmement différente de ce qui se pratique dans les pays wahhabites voisins (Arabie saoudite, Qatar), et la liberté de culte est garantie, les femmes peuvent travailler ou conduire et n'ont pas d'obligation légale de porter le voile, et le pays possède des tribunaux modernes qui ne connaissent ni lapidation ni condamnations anachroniques.
L'homosexualité est théoriquement punissable d'une peine de prison par les articles 33 et 22 du Code pénal, mais la peine ne semble jamais avoir été appliquée. Concernant le sultan Qabus ibn Saïd (mort en 2020), le quotidien France-Soir avance que : « [il] ne fait rien comme ses homologues des pays du Golfe. Divorcé, sans enfants, presque ouvertement gay, il laisse à son peuple la liberté de culte et ne réprime que très peu l'adultère et l'homosexualité, bien que ceux-ci soient encore considérés officiellement comme des délits. »
Selon un universitaire français résidant dans le pays, « La loi islamique est observée et pourtant les femmes ne se voilent les cheveux que si elles le désirent. Celles qui veulent se baigner en bikini ont des plages où elles peuvent le faire. La musique y est élevée au rang d’art national, avec des orchestres subventionnés par l’Etat et un opéra qui accueille des productions du monde entier. »
Sultanat d'Oman - des sables de Mascate au Rub al Khali
Bonjour à toutes et tous,
Je reviens aujourd'hui vers vous pour vous partager mon voyage au Sultanat d'Oman de janvier 2023.
Nous y avons séjourné pendant 15 jours pour découvrir ce beau pays oriental du nord au sud, par la côte, tel Sinbad le marin.
Véritable kaléidoscope du sultanat d’Oman, ce voyage nous a permis de découvrir ce qui fait l’essence même de ce pays mystérieux, la mer et les déserts. En longeant la côte de Mascate jusqu’au Dhofar, nous avons découvert des wadis encaissés, des plages de sable blanc, des eaux turquoise, les dunes singulières du désert des Wahibas, les grandes dunes du Rub al Khali, pour finir par Salalah, la capitale du Dhofar où est récolté l’encens traditionnel.
Le Dhofar se trouve historiquement au carrefour des routes caravanières transarabiques, sur lesquelles prospérait le commerce, Salalah était à cette époque la porte d'accès sur l'océan Indien.Oman, en forme longue le sultanat d'Oman, est un pays du Moyen-Orient, situé au sud de la péninsule arabique, sur les bords du golfe d’Oman et de la mer d’Arabie.
Comptant 4,6 millions d'habitants lors du recensement de 2017, il est entouré par les Emirats arabes unis au nord, l'Arabie saoudite à l'ouest et le Yémen au sud-ouest.
Une vaste plaine désertique couvre la majeure partie du centre du pays et plusieurs chaînes de hautes montagnes (Jebel ach-Chams, 3 009 m) s'étendent le long de ses côtes nord et sud-est, où la plupart des villes sont situées : Mascate, la capitale, Matrah et Sour au nord, Salalah au sud.
La principale ville située à l'intérieur des terres est Nizwa, ancienne capitale du sultanat. Le climat d'Oman est chaud et sec à l'intérieur des terres, mais humide au bord de la mer.
De novembre à mars les températures sont idéales : de 25° à 30°C pendant la journée et 15° à 24°C la nuit. L´amplitude thermique est caractéristique de ce climat (si les nuits sont, parfois, fraîches, le retour du soleil provoque une remontée rapide de la température).
Les pluies sont rares en hiver. La température de la mer varie de 20° à 28°C, entre octobre et avril.
Dans les montagnes, de nombreuses oasis tempérées utilisent les eaux souterraines et des systèmes de « .aflâj. » pour leurs cultures en terrasses. Il s’agit d’un modèle d’irrigation partagée où chaque irrigant peut, au moment où il la récupère, utiliser sa part sur la parcelle de son choix.
De la mer d'Oman au sud, contiguë au Yémen, au golfe d'Oman au nord, face à l'Iran, la côte omanaise compte 1 300 km de plages. La côte omanaise est parsemée de milliers de criques désertes. Au sud, se trouve la grande île de Masirah.
La péninsule de Moussandam, stratégiquement placée à l'entrée du détroit d'Ormuz, est séparée du reste du territoire par les Émirats arabes unis (les frontières d'Oman avec les Émirats ne sont pas toutes bien définies).
La mer tient depuis toujours une place majeure dans la culture omanaise, berceau du mythique Sinbad le marin.
Séjour à Venise - soirée à la Fenicce pour une représentation de Madama Butterfly
Ce que j'ai oublié de vous révéler, c'est que notre voyage était programmé initialement en mars 2020 au moment du début de la crise sanitaire pour aller voir un opéra à la Fenicce. Il a donc été annulé... et reporté de plus de 2 ans, pour assister à une représentation à la Fenicce!
Et voilà le décors de rêve de cet endroit...
Et nous deux tout beaux en tenue de gala!
Séjour à Venise - Découverte et visite d'un Palais vénitien : Le Ca Razzonico
Le lendemain matin, visite d'un palais Venitien : le Ca Razzonico
Séjour à Venise - promenade d'île en île - Découverte de Torciello
Visite de l'île de Torciello
puis retour au centre ville de Venise..
Séjour à Venise - promenade d'île en île - Visite de Burano
Visite de Burano.. la plusq magique des îles!
Et déjeuner délicieux au Gato Nero, meilleur resto de Burano!
Séjour à Venise - promenade d'île en île - Murano
Le lendemain matin, départ vers les îles de Murano et Burano..
Visite d'une soufflerie de verre à Murano..