L'Islande... de Faskrudsfjordur à Hofn
Le lendemain matin, nous avons emprunté une route qui serpente entre océan et flancs de montagnes abruptes aux pointes acérées, indiquant clairement ici et là le signe d’une intense activité volcanique aujourd’hui disparue.
A Faskrudsfjordur, les noms de rue sont en français, en mémoire des marins bretons qui allaient pêcher en Islande, un petit cimetière nous rappelle cette épopée qui ne prit fin qu’avec la Seconde guerre mondiale. Le livre de Pierre Loti « Pêcheurs d’Islande » y fait référence.
Cette visite a été très émouvante car elle nous a permis de découvrir le quotidien très difficile de ces « islandais », les lettres qu’ils écrivaient à leur épouse, à leur famille, leurs récits quotidiens dans des cahiers.
D’un fjord à l’autre, d’une baie à l’autre, nous avons découvert une côte sauvage où nous avons pu apprécier le chant de nombreux oiseaux voletant ça et là sur la côte sauvage islandaise.
A Lonsvik, baie encadrée par Eystrahorn et Vestrahorn de magnifique montagnes en gabbro, aux versants réglés par un géomètre anonyme, annoncent la fin de cette région.
Nous avons poursuivi par le petit cimetière de Stafafell, lieu paisable abrité de nombreux arbres autour d’une chapelle bleue très jolie. Ce cimetière abrite, lui, les tombes de marins français disparus en mer au 19ème siècle.
Au détour d’une montagne, le glacier Vatnajokull réapparaît, débordant de partout en direction de la mer. Après 300 km de route pour la journée, nous avons posé nos valises aux environs de Hofn, dans la campagne de Sudursveit.