Ecosse - Découverte d'Edinbourg 4
La topographie de la ville est marquée par le « crag et sa queue », qui se sont formés pendant glaciaire lorsque les glaciers ont érodé le sol tendre autour d'un bloc de roches volcaniques plus dures. La colline qui en a résulté a été la plus ancienne partie de la ville à se développer, en étant tout d'abord fortifiée puis en devenant le château que l'on peut voir aujourd'hui. La ville s'est ensuite étendue en descendant le long de l'arête qui part du château. Cet emplacement était facile à défendre, entouré de marécages au sud et d'un lac, le Nor Loch au nord. L'accès à la voie principale était barré au moyen de murailles aujourd'hui quasiment disparues.
La vieille ville a préservé sa physionomie médiévale ainsi que de nombreux bâtiments datant de la Réforme. Elle est délimitée sur un côté par le château, d'où l'artère principale (le Royal Mile) descend. Des ruelles (appelées closes ou wynds), et qui partent de Royal Mile descendent de part et d'autre de la colline. De larges places marquent l'emplacement des marchés ou entourent les principaux bâtiments publics, comme autour de la cathédrale Saint-Gilles ou le palais de justice par exemple. La conception de la ville, typique de vieux quartiers de beaucoup de cités d’Europe du Nord, est particulièrement pittoresque à Édimbourg, du fait de son château perché au sommet du crag.
La nouvelle ville est apparue au 18ème siècle comme solution aux problèmes de surpopulation dans la vieille ville. Jusqu'alors la ville s'était développée sur le flanc de la colline descendant du château. En 1766, un concours, lancé afin de tracer la nouvelle ville, fut remporté par James Craig, un architecte de 22 ans. Son idée était de créer un plan ordonné et rigide, ce qui correspondait aux idées de rationalité de l’époque des lumières. L’artère principale était George Street, qui suit la crête naturelle au nord de la vieille ville. De chaque côté de George Street on trouve deux autres artères importantes : Princes Street et Queen Street. Princes Street est devenue depuis la principale rue commerçante d'Édimbourg et quelques bâtiments d'architecture georgienne y subsistent. Reliant ces trois axes entre eux, toute une série de rues perpendiculaires ont été tracées. À l'est et à l'ouest de George Street, on trouve respectivement les places de St Andrew's square et Charlotte square. Cette dernière a été dessinée par Robert Adam et est considérée comme un des plus beaux exemples d'architecture georgienne de Grande-Bretagne.
Leith, qui est le port d'Édimbourg, est toujours considéré comme une entité séparée de la ville, et sa fusion avec celle-ci en 1920 a été à l’origine d’un fort ressentiment. Encore aujourd'hui le siège parlementaire est celui de la circonscription d'"Édimbourg « nord et Leith". Avec le développement de Leith, Édimbourg a attiré de nombreuses compagnies maritimes qui offrent désormais des croisières vers la Norvège, la Suède, le Danemark, l'Allemagne et les Pays-Bas. Leith accueille l'ancien yacht de la reine, le « Britannia », désormais à la retraite, amarré derrière le grand centre commercial d'Ocean Terminal.
J'ai été franchement frappée par la beauté de cette ville à l'harmonie architecturale saisissante où la pierre prédomine. Une véritable ville musée où quel que soi l'endroit où l'on pose les yeux, on découvre un endroit chargé d'histoire.
J'ai vraiment adoré Edimbourg davantage encore que Glasgow! Même si de nombreux écossais nous ont fait part d'une préférence inverse notamment motivée par le nombre de pubs présents à Glasgow !
Un petit clin d'oeil à mon prénom avec ce restaurant de poisson réputé!
Nous avons rejoint Glasgow en train en fin de journée et nous sommes immédiatement rendus dans le restaurant réservé l'avant veille, servant le meilleur « Fish and Chip » des environs. Renommée non usurpée !
Après cette intense journée de visite et ce bon dernier repas écossais, nous nous sommes bien reposés dans notre hôtel de la ville en plein cœur de Glasgow.
Après toutes ces émotions, nous avons rejoint la France le lendemain matin, les yeux encore plein de beaux paysages sauvages et énigmatiques battus par les vents et les oreilles encore habitées d'airs de cornemuse.