Les carnets de voyage de la belette agile

Le lendemain matin, après un délicieux petit déjeuner pris sur le roof top de notre guest house, nous sommes partis pour la découverte des fameuses îles Egades.

Nous avions initialement envisagé une randonnée dans la réserve de Zingaro, mais cette dernière étant fermée au public pour cause d'incendie, nous avons décidé de découvrir ces îles paradisiaques. Vu la chaleur ambiante, la randonnée aurait de toute manière été éprouvante!!

À l’extrême pointe occidentale de la Sicile, le magnifique archipel des îles Egades, sauvage et tranquille, abrite l’une des plus belles réserves marines d’Europe. Ses trois petites îles, accessibles en 30 m d’hydroglisseur depuis Trapani, se visitent sans problème en un week-end prolongé !

Ce petit archipel est composé de trois îles principales, Levanzo, Marettimo et Favignana, des îles de Stagnone et de six îlots (Formica, Maraone, Galeotta, Galera, Preveto et Fariglione).

Du point de vue administratif, les îles sont toutes rattachées à la commune de Favignana, appartenant à la province de Trapani.

L'archipel est situé en mer Tyrrhénienne au nord-ouest du capo Boeo. Sa superficie est de 37 km2.

Notre escapade dans ces îles, à bord d'un bateau de la "blue lines", qui nous a coûté 45 € par personne, a concerné plus particulièrement les îles de Favignana et Levanzo. Nous avons embarqué à 9h30.

45 minutes plus tard, nous avons accosté à Favignana, le Papillon, comme l'île est souvent appelée en raison des deux ailes qui semblent se déployer sur la fleur bleue de la mer pour suggérer le nectar, doit son nom actuel au vent Favonio, alors qu'il s'appelait autrefois Aegusa.

Favignana, plateau calcaire de 14 km2 inondé de soleil et posé sur une mer d’un incroyable bleu turquoise, est la plus grande des îles Egadi. Les plages y sont paradisiaques.

Le mieux pour découvrir l'île est certainement de l'emprunter en vélo, car l’île est toute plate et fourmille de sentiers !

Le seul relief de l’île, c’est le mont Sante Caterina (310m de haut), d’où la vue est imprenable sur tout l’archipel.

À ses pieds, le charmant bourg et le petit port coloré, dont l’institution reste sans doute la Tonnara, où l’on conditionnait le thon pêché lors de la spectaculaire mattanza - la pêche traditionnelle au thon rouge, qui se pratique toujours chaque année, entre mai et juin.

À Favignana, qui fut autrefois la plus importante conserverie de thon de Sicile, on trouve du thon à toutes les sauces dans les restaurants.

Nous avons découvert l'île à pieds et après avoir fait escale dans un petit bistrot restaurant dénommé « La Régina delle Egadi » pour nous désaltérer avec un arrêt pipi tordant au vu des affichettes que nous avons pu y découvrir, nous avons rejoint une petite crique à l'eau turquoise pour prendre un premier bain de mer juste délicieux.

Puis nous avons arpenté les ruelles jusqu'à la promenade sur le front de mer donnant sur une mer sublime de nuances de bleu et de vert.

Avant de remonter dans le bateau, nous avons craqué pour des granités délicieux au citron pour monsieur et à la mandarine de Sicile pour moi et autant vous dire que le mien était juste divin !!!

Nous avons repris le bateau 3h après notre arrivée sur l'île.

La bâteau a fait le tour de l'île pour nous faire découvrir ses principales plages : Cala del Bue Marino, Lido Burrone, Cala Azzura dont le sable rosé mêlé d’argile favorise, à ce qu'on dit,  le peeling naturel, l’arc rocheux de Cala Rotonda et Cala Rossa, une crique en forme d’amphithéâtre naturel, creusée dans le tuf et surplombant une eau digne du Pacifique.

Il nous a été proposé de nous baigner à partir du bateau dans ces écrin turquoises puis nous avons déjeuné à bord d'un plat de penne al dente à souhait, à la sauce pesto, tomates et amandes délicieuses arrosé d'un verre de vin blanc et une pastèque bien mûre en guise de dessert.

Après tant de beauté, nous sommes repartis en voiture vers Trapani, soit environ 50 minutes de trajet pour environ 46 km parcourus.

Nous avons rejoint notre chambre d'hôte au cœur de la péninsule de Trapani, dénommée Kantunè située au 21 Via Aperta. Vraiment, un hébergement à conseiller. Salvatore, notre hôte, a été aux petits soins et nous n'oublierons pas de sitôt son petit-déjeuner en le toit terrasse.

Après une bonne douche, nous sommes partis à la découverte des ruelles de cette nouvelle cité au coucher du soleil. Nous avons rejoint en quelques minutes la plage la plus proche qui nous a permis de profiter d'une vue imprenable sur le littoral magnifique de Trapani et sa tour.

Le centre historique de Trapani est construit sur la pointe d’une péninsule dont le côté sud coïncide avec le port. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas beaucoup de plages en ville, la seule qui mérite d’être mentionnée est la Plage de Mura di Tramontana, orientée vers le nord. Comme son nom l’indique, elle est située juste à l’extérieur des murs et est une plage publique dominée par certains bâtiments du centre historique.

La ville est plutôt un petit joyau à découvrir.  Vue d’en haut, la ville de Trapani a une curieuse forme de faucille qui semble presque couper la mer. C’était autrefois le cœur des routes commerciales maritimes qui reliaient Carthage à Venise, tandis qu’aujourd’hui le port animé de Trapani accueille une foule de touristes se dirigeant vers les îles Egadi, l’Italie continentale ou la Tunisie. 

Les deux rues principales de Trapani sont la rue piétonne Via Garibaldi et le Corso Vittorio Emanuele, dominés par la majestueuse Cathédrale de San Lorenzo , de style baroque et néoclassique, et le Palais sénatorial. 

Nous avons ensuite rejoint l'un des meilleurs restaurant de fruits de mer de la ville dénommé « A Nassa », soit "la nasse". Nous avons pu, sans réserver, bénéficier d'une table pour deux en terrasse ce qui est très prisé, et nous régaler d'un plat de crevettes rouges et d'une assiette de poulpe, espadon et seiche grillées.

Et comme nous nous étions bien dépensés dans la journée nous avons achevé ce festin par un délicieux tiramisu au citron maison !!

Vous noterez le café des plus "ristretti", délicieux mais très très fort!!

Le lendemain matin, nous avons quitté Mondello direction Erice.

Erice est un petit village près de Trapani, à environ 750 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Cet endroit est vraiment un lieu de conte de fées, où le temps semble s’être arrêté.

Cette ville compte environ 200 habitants, mais le jour de notre visite il n'y avait vraiment pas grand monde !!  Et en fait, en échangeant avec un employé à l'entrée d'un monument, nous avons actualisé le recensement. 199.. en raison d'un décès survenu la veille. 

Pour y accéder, vous pouvez prendre le téléphérique depuis Trapani, et ainsi profiter d'une vue imprenable! 

Nous avons préféré y aller en voiture et nous garer à environ 1 km du village. Attention ça grimpe fort et la route est pleine de lacets très serrés. Nous y avons croisé de courageux cyclistes qui nous ont inspiré un respect infini !!

Cette cité médiévale perchée dans les rochers est une petite pépite avec une vue extraordinaire.

La ville a probablement été fondée comme Ségeste par les Elymiens, puis est passée aux mains des Phéniciens, des Romains, des Arabes et des Normands.

Longtemps ici, déjà lors de sa fondation par les Elymiens, la déesse de la fertilité, de la beauté et de l’amour était célébrée. La célébration de cette déesse s’est poursuivie au fil des siècles, puisqu’elle était vénérée par les Phéniciens sous le nom d’Astarté, par les Grecs sous le nom d’Aphrodite et par les Romains sous le nom de Vénus Ericina.

Il suffit de penser que la nuit, un grand feu allumé dans l’espace sacré servait de phare aux marins et sa renommée et son culte se sont ainsi répandus dans toute la Méditerranée.

A l'entrée du village, nous nous sommes acquittés de 2 pass de 15 € par personne pour visiter en une demi journée le village. Nous avons ainsi eu accès à la visite de 12 des 32 monuments à découvrir. Un pass permettant d'accéder en visite à l'ensemble des lieux du site est aussi vendu, valable plusieurs jours.

Une fois passée la Porte de Trapani, massive porte d'enceinte donnant accès au village, nous nous sommes retrouvés devant la cathédrale dédiée à l’Assomption et le magnifique clocher servant de tour de guet dite "Tour du Roi Frédéric".

Nous avons longé les murs cyclopéens autour de la ville, qui ont été construits au 7ème siècle avant JC par les Elymiens puis remaniés au fil du temps par les Phéniciens, les Romains et les Normands.

Dans certaines pierres, il est possible de trouver des écritures anciennes en phénicien, clairement visibles principalement près de Porta Carmine.

Nous avons atteint l'église San Giovanni très jolie et épurée avec une très belle vue panoramique.

Nous avons fait le tour de la ville jusqu'à atteindre le château de Vénus et la Tour de Pepoli.

Le château de Vénus a été construit par les Normands au 12ème siècle avant JC sur les ruines du temple dédié à Vénus Ericina et est probablement le plus beau monument à voir à Erice.

En fait, lors des fouilles, des artefacts ont été trouvés à partir d’attributs de l’ancien sanctuaire. À l’intérieur, il n’y a qu’une clairière vide, mais les murs de défense extérieurs ont été bien conservés et sont très beaux à voir et la vue d’ici est magnifique.

Le château était autrefois relié par un pont-levis aux tours défensives du Balio, situées peu de temps avant.

Les tours Balio étaient le système défensif du château normand et près d’elles se trouve un espace ouvert d’où s’ouvre une vue magnifique sur la côte. Aujourd’hui, nous pouvons les admirer grâce au comte Agostino Pepoli qui a restauré à ses frais la tour pentagonale à ses frais et a également construit le jardin Balio à proximité, un beau jardin public anglais.

Le comte était tellement amoureux de cet endroit qu’il fit construire sa maison du côté nord-ouest du château, la fascinante Torretta Pepoli.

Après des années d’abandon, ce lieu a été restauré et abrite un musée multimédia interactif. Ici, avec la voix du comte, est racontée l’histoire des personnages qui ont marqué la ville de manière significative.

Cette tour a été cédée à la ville à la mort du comte.

Puis nous avons poursuivi dans les ruelles pavées de ce beau village jusqu'à une jolie place la fondation « E. Majorana ». Antonino Zichichi a fondé le Centre de culture scientifique Ettore Majorana où il a organisé des séminaires internationaux sur les urgences planétaires à Erice depuis 1980.

Il est assez singulier de découvrir que des étudiants post doctorant se rendent à Erice pour étudier la physique nucléaire en fin d'études et d'autres disciplines !!

A l'étage, une vue exceptionnelle sur le golfe.

Plus loin à la périphérie, nous avons découvert la très belle église normande de San Giuliano, restaurée vers 1600/1700.

Très proche l'église San Pietro valait également le détour!!

Nous avons déjeuné dans un restaurant situé sur la place de la Loggia de deux délicieuses pizzas cuites au feu de bois.

Pour redescendre vers la porte d'entrée du village, nous avons emprunré le Corso Vittorio Emmanuelle, regorgeant de nombreuses boutiques d’artisanat et de souvenirs.

Ici se trouve également la célèbre pâtisserie Maria Grammatico où vous pourrez déguster de nombreuses douceurs typiques.

En passant par cette rue, vous pourrez également admirer l’église et le monastère du Sauveur des années 1300 et la Piazza della Loggia, qui surplombe l’hôtel de ville.

Nous avons visité l'église San Salvatore.

Nous avons ensuite décidé de faire un nouveau tour de la ville pour notamment découvrir le beau quartier espagnol avec son panorama fabuleux.

C’est un bâtiment construit vers le 17ème siècle pour abriter les soldats espagnols.

Les habitants d’Erice ne voulaient pas que les soldats soient trop près d’eux et ils ont donc choisi un endroit isolé où ils pourraient construire la forteresse.

A l’intérieur il y a aussi une exposition sur la pêche au thon.

Comme je vous l'ai promis, voici un petit article spécifique sur le marché typique de Palerme, le marché de Ballaro, qui s’étend sur environ 1 km par une enfilade de petites ruelles. 

Parmi les marchés célèbres de Palerme, on peut d'ores et déjà citer celui-ci (ouvert tous les jours sauf le dimanche), incroyablement typique où l'on peut manger dans la rue toute sorte de spécialités sous les cris des vendeurs et des vendeuses qui appâtent les badauds.

Une ambiance folle et un marché en enfilade de rues qui n'en finit plus!!

Il nous a fait découvrir, à travers les petites rues pavées authentiques de Sicile, les spécialités locales de Palerme.

La street-food étant très présente dans la capitale sicilienne, on y trouve également des étals qui permettent de goûter les spécialités du coin.

Pane con la Milza, pâtes aux oursins ou encore jus d'orange de Sicile!

Des couleurs, des odeurs, du bruit, tout y est!!! Ça crie, ça rie, ça chante. Une ambiance de folie!!

J'ai adoré!

La journée du lendemain a été dédiée à la visite de Palerme.

Sur conseil de Claudia, notre hôtesse, plutôt que de prendre la voiture, nous avons décidé de rallier Palerme avec le bus accessible près des plages à 2 minutes à pieds de la chambre d'hôte par la ligne 106. Nous avons ainsi évité les tracas de la circulation de Palerme.

Arrivés près du jardin anglais, nous avons rapidement rallié la place Garribaldi et pu admirer l'imposant théâtre Politeama.

Sur le chemin, nous sommes passés devant plusieurs boutiques de souvenirs. Il faut savoir que l'artisanat de Palerme est assez baroque, coloré et un rien kitch. Comme ces têtes de maures représentant la figure légendaire d'un homme  décapité suite à un adultère. Nous avions découvert cette légende en regardant l'excellente série "White Lotus" qui se déroule en Sicile à Taormina.

Nous avons rejoint le port de Palerme par la Marina.

Très joli port de plaisance et de pêche.

Le long du port nous avons encore découvert de bien beaux monuments. Tout d'abord l'église Santa Maria della Catena, puis la porte Felice, le Palais Steri et l'église Santa Theresa de Kalsa.

Nous avons visité le marché Ballaro très vivant, mais je vous en réserve la découverte dans le prochain article!

Nous avons poursuivi par la découverture du jardin de la Villa Giulia et le jardin botanique.

Après déjeuner, nous avons repris la route vers vers notre station de bus, et avons eu le plaisir de redécouvrir la fabuleuse cathédrale de Palerme de l'autre côté. Une vraie splendeur.

Nous avons emprunté des ruelles nous exposant encore à de belles découvertes.

A peine moins grand que l'Opéra Garnier de Paris, le Teatro Massimo de Sicile est le plus grand d'Italie. Cet opéra gigantesque est capable d'accueillir jusqu'à 700 personnes sur scène... 

Cet opéra du 19^e siècle fut restauré récemment (et ré-ouvert en 1997), après une longue période d'abandon. Le résultat vaut vraiment le détour, même si vous ne faites que le visiter.

Après avoir rejoint en bus Mondello et nous être un peu reposé, nous avons décidé autour de 16h d'aller faire une nouvelle randonnée mais cette fois-ci en balcon sur la mer jusqu'à la pointe des montagnes entourant Mondello.

Il s'agit de la randonnée dite du Capo Gallo, de 5 kms en 1h30. Située au nord-ouest de Palerme, la Réserve naturelle de Capo Gallo s’étend sur près de 600 hectares. Entre Capo Gallo et Isola delle Femmine se trouve également une large portion de mer déclarée réserve maritime depuis 2002.

Pour y accéder, les randonneurs doivent payer un droit d’entrée symbolique de 1 € par personne.

En partant de Mondello, on emprunte un petit sentier côtier qui rejoint le phare de Capo Gallo. 

Le site est également fréquenté par les naturistes.

La Réserve naturelle de Capo Gallo possède une riche faune et flore qui ravira les amoureux de la nature.

Côté flore, citons le pavot cornu, le fenouil de mer ou encore figuier de Barbarie et le sumac. Les falaises abritent des variétés endémiques de camomilles, de delphiniums et d’orchidées.

La faune du Capo Gallo n’est pas en reste avec des espèces emblématiques comme le renard roux, la fauvette, le faucon pèlerin, le lézard sicilien et le faucon crécerelle. On peut aussi apercevoir la cigogne blanche lors de sa migration.

A noter que les sentiers sont relativement escarpés, c’est pourquoi il est conseillé de s’équiper de bonnes chaussures et de prendre des réserves d’eau. En compensation, vous ne rencontrerez pas grand monde et pourrez profiter pleinement de la nature.

Sur le chemin, nous avons revu ces petites cabanes bleues et ce "peuple des cabanes" comme nous l'avons appelé, profitant d'un samedi à la plage entre amis et en famille!!

En fin de journée, nous sommes allés dîner dans un restaurant réputé du bord de mer, le Marino Mondelo.

Nous y avons dégusté des plats typiques. Monsieur, une assiette de fruits de mer délicieuse et un loup de mer grillé et ses légumes, et moi une assiette de beignets italiens. Il en existe deux principales sortes à Palerme : les panelles à la farine et au pois chiche, et les cazzilli à la pomme de terre.

J'ai aussi dégusté de délicieuses pâtes à la carbonara, parfaitement al dente. Un régal.

Nous avons ensuite rejoins notre guest house par une dernière marche le long de la mer dans la douceur du soir.

Après ces premiers pas à Palerme, nous ne nous sommes pas attardés et avons rejoint en quelques dizaines de minutes le village de Mondello, tout proche, vers 17h45.

Nous avons été accueillis dans notre charmante chambre d'hôtes "Il giardiano di Laura ", située Viale delle Sirene, 43, par Claudia, qui nous a servi un délicieux thé glâcé de sa confection en guise de message de bienvenue. Cet endroit est vraiment ressourçant et tout proche des plages de Mondello. Un super choix !!

Nos bagages déposés dans la suite, nous avons profité des lieux pour aller nous baigner à la plage la plus proche située à deux minutes à pieds. L'eau était délicieuse, chaude encore à 19h au soleil couchant.

Nous avons été étonnés de découvrir une plage largement privatisée et peuplée de transats et de leurs parasols jaune tout le long de la plage sur des kilomètres jusqu'au village historique à la pointe de la côte. La plage publique étant du coup très réduite et donnant sur un littoral battu par de douces vagues. Les plages de sable étant réputées rares en Sicile, nous en avons bien profité.

Après un bon bain relaxant, nous avons rejoint la chambre d'hôtes, nous sommes douchés et sommes repartis vers le vieux village en longeant la mer pour y trouver un restaurant.

Le littoral est très joli là bas, surtout à la tombée du jour quand on voit se dessiner au loin le petit village historique de Mondello et ses lumières.

Mondello est réputé pour sa côte magnifique qui est l’une des plus belles que l’on trouve en Sicile. Avec sa longue plage et sa mer cristalline, Mondello attire les habitants de Palerme ainsi que les touristes qui viennent nombreux pendant la saison estivale. Autrefois village de pêcheurs, Mondello commence à attirer l’attention de la noblesse locale au 18e siècle. Plusieurs villas de luxe voient le jour, et en 1891, le village balnéaire devient l’un des endroits les plus célèbres et les plus populaires de Palerme.

Certains palermitains préfèrent venir le soir pour passer des heures à discuter autour d’un verre entre amis ou pour dîner dans un restaurant. 

C'est ce que nous avons constaté quand à la tombée du jour nous avons voulu rallier à pied le vieux village niché au pied du Monte Pellegrino. Nous n'étions clairement pas les seuls à avoir eu cette idée !!

En longeant la côte à pied, nous avons découvert des villas élégantes, des clubs nautiques qui abritent des yachts d’une grande valeur, et des clubs exclusifs qui confirment que Mondello est une destination appréciée des gens fortunés au même titre que Saint-Tropez en France.

Nous sommes d'ailleurs passés devant une sorte de château abritant actuellement un très bon restaurant avec une vue panoramique sur le littoral, qui abritait autrefois des bains. Nous avons tenté de nous y restaurer mais malheureusement sans réservation c'était peine perdue vu la notoriété de l'établissement.

Puis sur la place du village de Mondello, la tour de la Tonnara de Mondello. 

Nous avons trouvé un restaurant appelé l'Angolo di Mondello – Tratorria da Franco. Alors première expérience culinaire et la moins bonne. Pas de carte ou de menu, un décor de cantine (mais pourquoi pas!).

Le serveur a orienté nos choix et hélas, ma salade était quelconque (quelques tomates cerise, de la roquette et du maïs.), les calamaretti de Monsieur étaient recuits de même que les patatine al forno, puis des scampi et des grosses crevettes avec un vin blanc sicilien.

En guise de dessert, un canollo pour monsieur et un sorbet citron pour moi!

Pas de carte, pas de prix et une sacrée surprise à l'addition. Le restaurant le plus cher du voyage pour un repas très moyen. Nous avons payé bien moins cher pour une restauration d'un autre niveau à Agrigente ou Trapani par exemple.

Après ce  repas, nous avons repris notre promenade digestive le long de la mer à une température idéale jusqu'à notre chambre d'hôtes.

C'est ainsi que notre première journée en Sicile s'est achevée!

Début août 2025, nous avons quitté Toulon très tôt, et après un TER et la navette pour l'aéroport au départ de la gare Marseille Saint-Charles, nous avons embarqué dans un vol « Ryan Air » direction Palerme en Sicile.

Surprise, pas de difficulté malgré une surcharge pondérale des bagages. Cette compagnie deviendrait-elle humaine?

Le vol jusqu’à Palerme en Sicile n’a pas pris plus d'une 1h30.

Tout s'est parfaitement déroulé et nous avons pu récupérer vers 13h notre voiture de location après avoir déjeuné dans l'aéroport d'un rapide snack. Alors, petit conseil.. les routes en Sicile sont larges et plutôt de bonne qualité. Il n’en va pas de même dans les villes, en particulier dans le centre, où les rues sont très étroites.
Compte tenu de l’observation qui précède, il faut de façon impérative louer une voiture de petit gabarit. Il est possible que l’agence de location vous propose pour le même prix, un véhicule plus grand et mieux équipé. C’est un cadeau empoisonné ! En fait, ils ont une flotte qu’ils n’arrivent pas à louer et ils l’amortissent par ce biais. Donc, refuser tout sur classement sauf si vous vous sentez capable de circuler dans des venelles. 

Et paf! Vous l'aurez compris, cette remarque est instruite par l'expérience malheureuse que nous avons faite en acceptant naïvement ce surclassement!

En route pour l'aventure direction Palerme pour une première visite de la ville.. A noter que l'aéroport est situé à environ 30 km du centre-ville de Palerme, soit environ 35 minutes de voiture, mais c'est là que ça s'est un peu corsé. Nous nous sommes trompés de route à plusieurs reprises en recherchant un station service alors que le plein de la voiture avait déjà été fait.. On a un peu tourné en rond et pesté contre le GPS de la voiture, une très belle Skoda !!

Ces péripéties m'ont quand même donné l'opportunité de découvrir un bien joli endroit, le village de Trinacria, une jolie baie proche de Palerme où je suis allée prendre quelques clichés..

Bref, nous avons tout de même réussi à rejoindre le centre-ville de Palerme et avons immédiatement cherché à nous garer au plus proche de sa fameuse Cathédrale qui était notre cible de l'après-midi. Notre choix s'est porté sur le parking gratuit Jules César.. Là encore, mauvaise idée.. c'était un parking à ciel ouvert complètement laissé à l'abandon dans un quartier clairement déshérité et mal famé de la ville, rue Trieste. 

Mais on a joué le tout pour le tout, laissé la belle Skoda dans ce parking miteux en priant tous les saints pour la retrouver le moment venu en une seule pièce et à l'aide de google map nous avons rejoint la cathédrale en passant par une artère importante de la ville, la via Roma.

L'ambiance de cette grande ville, capitale de la Sicile, m'a tout de suite plu.

Un je ne sais quoi de baroque, de populaire. On ne peut pas faire deux pas sans tomber sur un joyau architectural perdu dans des constructions plus modernes. On croise des ruines de chapelles accolées à des commerces tenus par des Indiens. Il y  a un monde fou partout, les trottoirs sont souvent défoncés et les badauds, clairement, un mélange de siciliens et de touristes.

Les rues de Palerme sont souvent bondées et on y croise de jolies calèches. Un mélange fabuleux d'ambiances qui cohabitent sereinement ma foi!!

Après une bonne demi-heure de marche, nous avons rejoint la cathédrale de Palerme, de son vrai nom " cathédrale de Santa Maria Assunta ", qui date du 7^e siècle.

Un vrai joyau. On ne s'attend pas à tomber sur une telle merveille de style mauresque au détour d'une rue, presque cachée au cœur de la ville.

Je n'ai personnellement jamais rien vu de pareil et je l'ai immédiatement adorée. Elle est juste sublime et singulière.

C'est un magnifique monument médiéval, église romane qui fut construite en lieu et place de l'ancienne mosquée, qui fut elle-même érigée sur un temple romain ! C'est donc un lieu à forte influence religieuse, qui séduit par ses façades très travaillées.

Bien entendu nous sommes rentrés à l'intérieur, même s'il s'y était tenu récemment une cérémonie religieuse pour un mariage, les invités étant encore présents sur le site en tenue très élégante. Vraisemblablement le mariage était celui d'une famille bourgeoise de la ville.

En son sein, la cathédrale présente une prédominance de style baroque. Elle est très lumineuse avec ses grandes arcades coiffées de dômes ouverts vers l'extérieur. Cela nous a immédiatement fait penser à la Mesquita à Cordoue avec ses alignements géométriques de colonnes et la sérénité qui se dégageait de ce lieu de culte exceptionnel. Comme là bas, la sensation que la lumière vient de l'intérieur du lieu, c'est très très étrange. Le fait qu'elle ait été construite sur une mosquée ne m'étonne donc guère quand je vois le style architectural intérieur du lieu.

Bref, j'ai adoré cette cathédrale.

Nous avons alors cherché à nous rapprocher de notre parking en empruntant de bien jolies rues très passantes et animées. Partout de jolis bâtiments, des églises, des monuments fabuleux. Un vrai musée à ciel ouvert mais très très vivant.

De magnifiques palais au style mauresque cachés dans des cours.. Des balcons couverts de plantes grimpantes et tombantes..

Nous avons découvert le fameux Quattro Canti, la plus célèbre intersection au coeur de la vieille ville, avec ses magnifiques édifices. Sa fontaine et ses statues (les rois protecteurs de la ville) complètent ce somptueux décor qui ne laisse personne indifférent.

Baptisé la grotte de corail blanc, cet édifice de Giacomo Serpotta fut édifié entre 1698 et 1710. Statues allégoriques, tableaux en relief, l'oratoire de San Lorenzo regroupe les oeuvres de nombreux artistes. Situé dans le quartier de la Kalsa, ce monument est un incontournable de la visite du centre historique de Palerme.

Sur notre chemin, nous avons croisé deux siciliens vendant des boissons sur le bord du chemin. Vu la chaleur accablante, nous n'avons pas hésité à faire une halte bienvenue dans leur commerce ambulant et d'y acheter des boissons fraîches dont un délicieux jus d'orange frais.

Nous en avons profité pour demander notre chemin à ces deux charmants commerçants qui nous ont bien aidé à rejoindre rapidement notre fichu break de luxe retrouvée sans encombre dans le parking miteux où ous l'avions laissée, parking déjà rejoint par de nombreux jeunes et moins jeunes s'y regroupant vraisemblablement en fin de journée.

Sur le chemin nous sommes passés devant le marché local très coloré!

Petit déjeuner avec crêpes…merci à notre hôtesse…étape à Bellecombes à la boulangerie pour préparer le pique-nique du jour et direction Annecy via le col de Leschaux.

Paysages toujours aussi bucoliques, vaches, prés, joli village au col et beaucoup de cyclistes. Le col est en effet réputé être un incontournable près d’Annecy avec une pente modérée, régulière et très ombragée.

Respectant les conseils de nos hôtes, nous ne nous sommes pas aventurés en voiture jusqu’à Annecy. Nous avons laissé notre véhicule à Sevrier, au bord du lac, à quelques kilomètres de notre destination.

Nous avons longé la rive. Beaucoup d’animation autour des activités aquatiques ce qui n’a pas l’air de déranger canards et autres foulques.

Annecy est surnommée la « Venise des Alpes » et nous avons arpenté la ville en utilisant une application qui propose des randonnées « nature » mais aussi des parcours urbains, pour découvrir les points remarquables.

Le centre historique d’Annecy, construit autour de la rivière du Thiou, s’est développé dès le Moyen Âge. Ses petites ruelles pavées sont bordées de maisons colorées et de multiples arcades.

Les canaux enjambés de ponts pittoresques mènent aux monuments emblématiques de la ville comme le Palais de l’Isle, ancien siège administratif du Comté de Genève, ou le Château d’Annecy, datant du XIIe siècl

Le Palais de l’Isle est une ancienne prison. Erigé au XIIe siècle, ce bâtiment médiéval est situé sur un un îlot rocheux reliant les deux rives.

Les canaux enjambés de ponts pittoresques mènent aux monuments emblématiques de la ville comme le Palais de l’Isle, ancien siège administratif du Comté de Genève, ou le Château d’Annecy, datant du XIIe siècl

Le Palais de l’Isle est une ancienne prison. Erigé au XIIe siècle, ce bâtiment médiéval est situé sur un un îlot rocheux reliant les deux rives.

Nous nous sommes promenés le long du Canal du Thiou, via le parc, avons découvert la Cathédrale Saint-Pierre et enfin, au bord du lac, l’Église Saint-François-de-Sales qui abrite la dépouille de son homonyme, saint patron des journalistes et des écrivains.

A propos du lac, nous y avons découvert au milieu des classiques colverts, un canard qui a appelé notre attention.

Il nous aura fallu quelques recherches sur internet pour l’identifier et nous rendre compte que nous avions vu un oiseau pas si commun que ça ! Canard barboteur, La nette rousse est inscrite au Livre Rouge national des espèces menacées car ses effectifs diminuent de façon inquiétante. Le site du syndicat mixte du lace d’Annecy nous apprend que c’est une espèce migratrice qui hiverne dans l’Ouest européen et autour de la mer Noire et de la Méditerranée.

Sa présence hivernale au lac d’Annecy est avérée mais reste inférieure à une dizaine d’individus. Un petit coup de chance.

Après avoir rejoins la voiture, nous avons entamé le classique tour du lac avec une halte pour le casse-croûte à Bout du Lac..le bien nommé. Assis sur l’herbe, à regarder les parapentistes atterrir, moment paisible.

Retour à Annecy et l’après-midi nous avons décidé de poursuivre l’exploration urbaine en allant jusqu’à Aix les Bains histoire de voir si, au bord du lac, le temps suspendait son vol et les heures propices suspendaient leur cours.  Moins spectaculaire que le lac d’Annecy, le lac du Bourget mérite tout de même une visite. Une partie boisée, plus sauvage sans doute avec moins d’animations sur ses berges. Un café était le bienvenu et nous avons profité de l’instant.

Il était temps de rentrer à la chambre d’hôtes pour la traditionnelle douche et comme nous avions un peu de temps, pour profiter du superbe jardin..primé si nous avons bien compris, au concours des plus beaux jardins.

Dernier repas savoyard à la Baratte au col de Leschaux. Excellent choix ! Accueil sympathique, service diligent et très bonne cuisine..

Monsieur a mangé une friture de perches et un pavé de truite…et moi, un foie gras délicieux aromatisé au whisky et à la châtaigne puis un burger savoyard…le tout arrosé d’une Roussette de Monterminod.

Pas léger, léger, mais franchement délicieux!!

Le lendemain, à l'heure du départ, nous n’avons pas oublié d’aller chercher le pique-nique à la boulangerie histoire de prolonger le séjour sur une aire plus sudiste et surtout de passer à la fruitière de Lescheraines..tomme, bleu et miel !!

Pas si loin que ça de chez nous. Magnifique destination pour un retour mémoriel!

Bises de la belette agile dont vous savez maintenant qu'elle est née en Savoie, dans des paysages verdoyants qui lui donnent certainement sa gaieté légendaire!

Un gourmand petit déjeuner pour commencer une journée consacrée à la randonnée avec l’excellente surprise de voir que la météo nous avait trompés ! Le mauvais temps annoncé avait fait place à un joli soleil tout à fait propice à l’escapade.

Au programme, deux belles randonnées, histoire de découvrir des lieux et reliefs différents.

Le matin, direction la cascade du Pissieu. Comme ce n’est pas difficile et que le parcours est quasiment plat, nous avons durci un petit peu l’exercice en partant de Lescheraines.

Juste magnifique!!

Et quelle surprise de découvrir en forêt un « gisement » d’ail des ours qu’on a senti avant de le voir avec ses petites fleurs blanches!!

Deux retenues d’eau avec pique-nique au retour près de l’un de ces lacs. Conseil..pour le casse-croûte du midi, la boulangerie épicerie de Bellecombes offre tout ce qui est nécessaire. Excellente baguette aux graines faite sur place, jambon, fromage du pays et pommes.

Que demande le petit peuple affamé ?

Une dizaine de kilomètres en tout et retour à la voiture pour prendre la direction de la station de la Féclaz, puis le parking sur Sire. L’objectif était de rejoindre la croix du Nivollet par un joli parcours de crête.  Un œil sur les parapentistes, nombreux dans le coin et c’est parti. Le chemin est bien tracé et très fréquenté.

Superbe randonnée, avec une vue panoramique et très dégagée sur les montagnes et au loin le beau lac du Bourget!!

Le chemin monte au milieu des fleurs sauvages, dans le bel alpage du Sire, juste à côté du téléski. La promenade commence bien, on profite d’un superbe point de vue sur le lac du Bourget et on voit déjà au loin le but de la balade : la Croix du Nivolet.

Puis le sentier pénètre dans la forêt et la croix se dérobe à notre regard. Nous marchons tranquillement pendant un petit moment sur le large chemin.

Et tout d’un coup elle est là, impressionnante !

Immense avec ses 21 mètres de hauteur ! Brillante de mille feux avec ses plaques d’aluminium ! Elle étend ses deux branches, tels des bras protecteurs, au-dessus de la vallée.

Le paysage est magnifique : d’ici, on peut admirer le lac du Bourget, la Chartreuse, les Bauges et Chambéry.

En aller-retour, cette balade doit faire environ sept kilomètres et finalement en cumulant avec celle du matin, nous en avons fait dix-sept avec trois ou quatre cents mètres de dénivelé.

Une bière s’imposait. Une Beaujue à la pression c’était un choix évident avant de retourner à la chambre d’hôtes pour une douche et peu de repos avant que d’aller se restaurer.

Le choix du soir c’était « chez Cyrille » au Noyer.

Bon ce n’était pas la halte gastronomique de l’année mais nous y avons découvert un vin tout à fait remarquable

J'ai toujours voulu revoir l'endroit où je suis née, et où je ne suis restée que quelques années.. pas assez pour en garder le souvenir..

Et puis, ce jour est venu, où on s'est lancé pour aller découvrir la Savoie et Chambéry, mes racines!! Et découvrir le beau massif des Bauges, moi qui ai toujours rêvé des paysages verdoyants et alpins de Suisse..

Notre premier après-midi, après quelques heures de route sans histoire, a donc été consacré à la visite de la cité des Ducs, ainsi nommée car acquise par la maison de Savoie en 1232, elle devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1295 lors de l'achat du château et de l'établissement officiel du Conseil résident, puis du duché de Savoie de 1416 jusqu'à son transfert à Turin en 1562.

C’est une très belle ville dont nous avons arpenté le centre-ville, sans plan, au petit bonheur en espérant trouver les choses à voir. Et ce fut le cas.

Moi qui m'en remet beaucoup à l'invisible et aux sensations.. je peux dire que je me suis immédiatement senti bien dans cette petite ville..

Tout d’abord, la place du Palais de Justice

En fait elle a changé de nom depuis peu, mars 2024 pour être exact. C’est désormais la place du Palais de Justice- Robert Badinter.

Jusqu’à la Libération de Chambéry, en août 1944, l’ancien ministre de la Justice a été élève au lycée Vaugelas, sous un nom d’emprunt.

Comme l’a rappelé le maire, Robert Badinter a souvent témoigné du fait qu’à cette époque, beaucoup de gens savaient qu’il était Juif, mais que personne n’a révélé sa vraie identité, alors qu’il risquait la déportation.

 A partir de la place, il suffit de déambuler pour trouver des immeubles anciens pourvus d’un grand charme et des ruelles étroites qui rappellent ce qu’a pu être la cité il y a des siècles.

Parmi les nombreux monuments, on relève le château des Ducs de Savoie. Il fait partie des vestiges de l’histoire du duché dissous   Le département de la Savoie a une histoire ambivalente avec la France à laquelle elle ne fut rattachée qu’en 1860. Actuellement l’ancienne forteresse est le siège du Conseil Départemental.

Difficile de ne pas s’arrêter un instant pour admirer la fontaine des Éléphants, monument phare de la ville avec son surnom des “quatre sans cul” manière explicite d’illustrer la posture des pachydermes !

En effet, les éléphants sont tous dirigés, regard vers l’extérieur tournant le dos à la fontaine érigée en 1838 en l’honneur du général de Boigne et classée monument historique. L’ouvrage est situé à l’opposé du château de Chambéry à travers la rue de Boigne, célèbre pour ses arcades à l’italienne et considérée comme la rue “chic” du Vieux Chambéry.

La cathédrale Saint-François-de-Sales règne sur la place Métropole reliant la rue de Boigne à la rue piétonne Croix-d’or notamment à travers le passage Métropole.

L’édifice religieux est classé aux monuments historiques depuis 1906 et jouxte le musée savoisien, ce dernier étant abrité par le cloître gothique. Et parfois, dans un angle de rue, une vue dégagée sur les Montagnes se dégage.. Une merveille!!

Un dernier petit coup d’œil à une inattendue exposition consacrée aux costumes du carnaval de Venise et nous avons repris la route en direction de Bellecombes en Bauges, village où se situait la chambre d’hôte que nous avions choisie.