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Les carnets de voyage de la belette agile
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  • Un blog pour faire rêver de beaux voyages, pour partager des moments de découverte magique. Un récit pour conter un pays, une région, une ville, des moments. Des photos pour illustrer la beauté du monde et des hommes.
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Les carnets de voyage de la belette agile
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18 mai 2013

Madagascar...

Il y a déjà quelques mois, nous avons fait un merveilleux voyage.. à Madagascar.. Marquant! Je vous propose de vous le relater...

Nous avons débuté notre découverte de l’île par la traversée en bus de la capitale Antananarivo après notre arrivée à l’aéroport.

La première impression de cette capitale aux douze collines restera cette image de femmes lavant le linge dans le fleuve en famille et d’une ville entourée de rizières.

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La première des Ethnies que nous y avons rencontrée est celle des Mérina.

Et oui des rizières. Bêtement, je ne m’y attendais pas! Mais tout ceci s’explique aisément puisque le riz est à la base de l’alimentation des malgaches. Ils le consomment trois fois par jour et en exportent très peu dans la mesure où l’essentiel de la production est consommé sur l’île.

Nous avons immédiatement poursuivi vers Antsirabe (3h30 de route), qui est un centre commercial et industriel très actif. Nous avons visité cette charmante ville à l’architecture très pittoresque et avons découvert les ateliers de broderie proposant à la vente des pièces exceptionnelles de qualité et de couleurs.

Les paysages traversés laissant entrevoir ça et là de véritables carrières creusées par les chercheurs d’or… nous avons découvert les caveaux funéraires de l’Ethnie des Betsiléos. Les morts ne sont pas conservés dans des cercueils mais simplement entourés d’un linceul et placés dans le caveau.

C’est à cette occasion que nous a été contée la coutume du "retournement des morts" véritable rite selon lequel les familles procèdent à plusieurs reprises à l’exhumation de leurs morts, pour changer le linceul, nettoyer les os et les replacer dans le caveau. Ces cérémonies sont l’occasion de grandes fêtes à l’occasion desquelles des zébus sont sacrifiés. Ce rite existe dans tout Madagascar. Dans les régions du sud, les caveaux sont entreposés dans des lieux relativement inaccessibles, à flan de montagne dans des grottes naturelles…

Ces caveaux renferment les dépouilles des membres d’une même famille et sont parfois recouverts de cornes de zébus (le nombre de cornes présentes étant fonction de la richesse de la famille).

Je m’aperçois que je ne vous ai pas encore parlé du zébu. Or, il s’agit bien de l’animal emblématique de l’île. Il constitue la principale richesse des hommes qui vivent souvent dans des conditions misérables mais sont riches de leur cheptel. Pour mémoire un Zébu vaut environ 300 €. Ces animaux sont très utilisés dans toutes sortes de travaux dans les rizières notamment pour retourner la terre. Leur viande très savoureuse dont le goût est plus prononcé que celui du bœuf se cuisine à toutes les sauces, en pavé délicieusement tendre et savoureux, en filet accompagné d’une sauce à la vanille, à la moutarde ou plus souvent au poivre vert, en daube, ragoût ou kebab. Un véritable délice.

Reprenons le fil de nos pérégrinations. Nous avons ensuite rejoint la ville d’Ambositra. C’est dans cette ville que nous avons découvert l’artisanat entourant l’exploitation des cornes de Zébus. On en fait des bijoux, des ustensiles de cuisine, des sculptures et autres objets décoratifs.

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Nous avons également pu y découvrir les magasins de marqueterie avec beaucoup de jolies boîtes aux représentations de Tintin et moult jeux de sociétés en bois sculptés (jeux d’échec, awale, solitaire.) ainsi que le travail sur la soie sauvage… Autant qu’on veut tout acheter. Et nous avons largement craqué! La région est également réputée pour sa vannerie de raphia.

Au fil de nos découvertes de l’artisanat local d’une richesse extrême, nous avons pu constater le savoir-faire des Malgaches qui avaient à cœur de nous expliquer leurs techniques et la manière de procéder qu’ils adoptent pour transformer la matière première. Passionnant!

Partout sur cette île, nous avons été interpellés par l’esprit d’initiative et la grande ingéniosité de la population toujours dans l’optique de trouver des moyens de subsistance.

La prochaine étape de notre périple nous a emmenés vers Antoetra, porte du Pays Zafimaniry. Après avoir pris contact avec nos porteurs qui ont suivi le groupe avec nos sacs les 6 jours suivants, nous sommes partis vers le petit village d’Ifasina, typiquement Zafimaniry, puis vers Ambohimitombo, haut lieu du rhum. Celui-ci est distillé en contrebande et acheminé par des convois de porteurs. Il fait tout de même 70°….

Nous avons traversé de nombreuses rizières, monté puis descendu les collines qui composent le paysage de ces hautes terres en empruntant plusieurs petits ponts de fortune en rondins dont la traversée était pour le moins sportive!! Mais heureusement pas de chutes tant nous étions bien entourés par l’équipe des guides locaux toujours prêt à nous secourir.

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Nous y avons également découvert la forêt secondaire que nous avons traversée en y découvrant des forêts d’Eucalyptus dont le bois est utilisé dans la construction des maisons et pour les sculptures et dont le miel est un pur délice!

La route nous a fait rejoindre les villages d’Ambohimitombo, en passant par Ranomena sud et Maharivo, régions toujours peuplées par les membres de la tribu des Zafimaniris (Ethnie des Betsiléos) très accueillante mais vivant dans des conditions sanitaires déplorables et dans le plus grand dénuement éducatif (l'école publique étant payante).

L’image saisissante qui me revient est celle du premier village Zafimaniri que nous avons visité. Il pleuvait des cordes ce jour là et la boue avait recouvert le sol… Des enfants quasi nus ou vêtus de haillons se sont très vite amassés autour de nous, les Vazahas (hommes blancs)….

Ils pataugeaient nus pieds dans la boue, avec de grands sourires, tout excités de voir des visiteurs. Les maisons en bois, entièrement sculptées, et au confort rudimentaire accueillent en moyenne une famille composée de 7 à 8 enfants.

Nous avions l’impression d’avoir voyagé dans le temps et de nous retrouver en plein moyen âge.

Le dénuement extrême de ces populations n’a d’égal que leur dignité. Le travail de la terre dans les rizières au fil des saisons, l’artisanat du bois, les longs trajets entre villages qui ne peuvent s’opérer qu’à pieds à défaut d’autres voies de communication.

Nous avons à cet égard souvent été ébranlés dans ce séjour par la pauvreté et parfois la misère que nous y avons découvert (notamment dans les bidonvilles d’Antananarivo), cette île étant malheureusement classée au troisième rang des pays les plus pauvres du monde.

Cependant, par bonheur nous n’avons croisé aucun enfant rachitique, car les Malgaches exploitent tout ce qui est susceptible de leur assurer une subsistance, et par bonheur la terre comme la mer est riche et offre à la population une variété inouïe de denrées…

Politiquement, il faut rappeler que le pays est en phase de transition depuis 4 ans déjà… Autant dire qu’il n’y a plus de "pilote dans l’avion" et que chaque malgache fait au mieux avec ce qu’il a.

Revenons à notre récit. Après une première nuit sous tente, très humide, nous avons poursuivi les deux jours suivants, dans le pays Zafimaniri toujours sous la pluie en traversant les collines et les rizières boueuses avec notre armée de porteurs (12) qui transportaient nos sacs de voyage jusqu’au prochain campement. Nous avons réalisé une véritable excursion chez ce peuple en traversant leurs différents villages dans des ambiances hors du temps.

Leur français étant rudimentaire, ce sont les regards et les sourires qui nous servaient la plupart du temps de langage.

Le soir, nous dormions sous tente, et les porteurs qui nous accompagnaient préparaient de délicieux repas après un apéritif arrosé de rhum!!

Après le repas, les porteurs se réunissaient et jouaient pour nous des morceaux entraînant à la cabosse (sorte de guitare locale) en chantant en chœur! Fantastiques moments de fêtes partagés.

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Nous avons ensuite rejoins Faliarivo, petit village typique perché sur un promontoire rocheux, puis avons continué notre route vers Andraitokonana puis vers Antetezandrotra pour voir les sculpteurs de bois de Palissandre au travail, et en même temps faire de petits achats.

Puis nous avons atteint le magnifique village Sakaivo, entouré de rizières en terrasses.

Après la découverte de ces villages, nous avons poursuivi notre voyage en rejoignant la cascade Fanandrana qui était autrefois un lieu de culte pour les Zafimaniry afin de remercier les dieux. Magnifique cascade sacrée dans un écrin de verdure.

Après avoir rejoint notre point de départ du périple Zafimaniry, à savoir le village d’Antoetra, nous avons pris la route pour Fianarantsoa (lieu où il fait bon vivre en malgache), véritable capitale de l’Ethnie des Betsiléos.

Cette ville est très renommée pour son vin et son thé. S’agissant du vin, une escale dans un domaine viticole nous a guéris de la production locale. C’est certainement la seule production de l’île qui ne soit pas une réussite…

Nous y avons également découvert les photographies du plus célèbre des photographes malgaches, à savoir Pierrot Men dont les photos magnifiques en couleurs ou en noir et blanc illustrent la vie quotidienne malgache.

C’est également dans cette ville, après cette immersion dans les tribus Zafimaniri, et les 6 nuits sous tente passées dans ces contrées, que notre périple s’est poursuivi vers le sud, en rejoignant la route nationale 7, grand axe routier de Madagascar, et repaire des taxis brousses (petits bus plein à craquer au confort des plus rudimentaires).

Nous avons retrouvé un peu de confort dans les hôtels locaux, émerveillés de nous doucher à l’eau chaude…

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Nous avons ensuite rejoins Ambalavao (1h15 de route), ville où nous avons marqué une petite pause, afin de visiter la fabrication du papier "Antemoro" avec des insertions de fleurs séchées. A Ambalavao les Hautes terres s’achèvent et le Sud peut s’étaler sur toute la largeur de l’île ou presque.

L’altitute diminuant, la chaleur a commencé à être de plus en plus présente.

Nous avons donc assisté à la fin progressive des rizières et à l’apparition soudaine de gros blocs de pierre. Des troupeaux de zébus occupent parfois complètement la chaussée ralentissant le trafic étiré des taxis brousse.

Nous avons traversé la plus grande plaine de Madagascar appelé le plateau du Rohombe qui s’étend sur des dizaines de kilomètres ne laissant apparaître que des paysages de savanes désertiques avec ci et là des troupeaux de zébus. Rappelons que nous sommes dans le sud dans le pays de l’Ethnie Bara, aussi appelée "voleurs de zébus" puisque de nombreux baras dispersent les troupeaux de zébus pour mieux s’en emparer!! Sympatique, non ? Enfin, par bonheur nous n’avons pas rencontré ces voleurs là!!

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Nous avons poursuivi par les villes d’Ihosy et enfin Ranohira, petite ville western située dans le massif de l'Isalo.

Il s’agit d’un véritable Colorado! Magnifique massif de grès érodé datant du jurassique qui s’étend sur près de 82 000 hectares. Les panoramas sont tout simplement splendides. Canyons profonds, piscines naturelles, grottes, rivières, pachypodiums (plantes à fleurs jaunes endémiques poussant sur des rochers) et bien sûr les lémuriens.

Nous avons donc passé eux jours dans le parc national de l’Isalo, véritable univers de western avec ses longs canyons, ses nombreuses cheminées de fées, et ses paysages de savanes à perte de vue sous un soleil de plomb.

Nos marches dans ce massif nous ont conduit dans les canyons des makis et des rats. Vision vertigineuse des parois du canyon et vision paradisiaque de vasques naturelles d’eaux limpides autrement désignées sous le nom de baignoires sacrées des rois. La fraîcheur de ces lieux nous a fait beaucoup de bien après de longues marches sans la moindre parcelle d’ombre.

Dans une petite forêt très dense ouvrant le canyon des Makis, du nom du lémurien que l’on peut y découvrir, nos guides locaux nous ont fait découvrir les trois espèces de lémuriens qu’elle abrite, à savoir les makis (lémur catta et lémur fauve) et le propithèque (sifaka)… Nous avons eu une chance inouïe de les voir très distinctement (certains à moins de trois mètres) tant il est rare pour les touristes de voir ces petits animaux endémiques!! Il y a 104 espèces de lémuriens à Madagascar (diurnes, nocturnes et crépusculaires) qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur le globe! Un spectacle fabuleux surtout quand nous avons assisté à un ballet de lémuriens blancs s’élançant de branches en branche avec une grâce et une légèreté infinie. Cette journée a vraiment été magique!!

Dans le parc de l’Isalo, nous avons également pu remarquer de nombreux caveaux funéraires provisoires ou définitifs placés dans des grottes naturelles qui affleurent de la montagne. L’ethnie des Baras très attachée au culte des morts réalise également le rituel du "retournement des morts" et transporte les dépouilles des personnes décédées dans ces grottes souvent situées à des endroits improbables, en très haute altitude. On se demande comment ils arrivent à monter les caveaux si haut dans la montagne… Impressionnant! Après de longues marches dans le massif sous un soleil de plomb, nous nous sommes rafraîchis par une baignade dans une piscine naturelle, véritable oasis encadrée d’une palmeraie au cœur d’un canyon exubérant.

J’en profite pour un nouvel aparté s’agissant maintenant de la gastronomie malgache. En effet, nous nous sommes régalés des spécialités locales, finement épicées à base de zébu bien entendu sous toutes ses formes (viande hachée, pavé, filet grillé …), à base de dinde, de poulet et de port (Ravitoutou).

Notre voyage continue…

Notre route a continué vers le Sud Est, nous avons quitté le massif de l’Isalo. Le bus n’a pas fait d’escale dans les trois villes du Saphir que nous avons traversées, à savoir Ilikaka, Sakahara…

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En effet ces villes sont de véritables repaires de bandits de grand chemin venus s’enrichir autour du marché des saphirs dont les mines sont nombreuses aux alentours. Cette région a connu son heure d’or, mais aujourd’hui les mines se tarissent et le saphir se fait rare, alors tous les trafics sont bons pour s’enrichir…

Nous sommes passés à proximité immédiate du tropique du capricorne et avons croisé de nombreux baobabs sur notre route...

Nous sommes ensuite entrés en territoire mahafaly/vezo, une nouvelle ethnie malgache de pêcheurs, à Saint Augustin, ville historique, ancien repaire de pirates au 17ème siècle, que nous avons rapidement quittée en pirogue à balancier pour le petit village de Lavelambato...

La seule richesse des Vezo consiste dans les embarcations qu’ils détiennent, les pirogues à balanciers qui leur servent tant au transport des vivres et de l’eau potable pour l’approvisionnement des petits villages alentour à partir de Saint Augustin.

A Lavelambato, comme dans tous les villages visités une nuée d’enfants nous a vite entourés. Nous avons assisté ébahis à la répétition de la chorale d’enfants du village. Quelle harmonie et quel rythme! Nous sommes enfin rentrés à Saint-Augustin en pirogue au coucher du soleil avec de belles images plein la tête! Féérique!!

Le lendemain, nous avons quitté Saint Augustin par la mer, à l’aube, pour rejoindre Anakao, petit village de pêcheurs, situé à 3h de navigation en pirogue, qui n’est accessible que par la mer.

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La plage de sable blanc à perte de vue et le lagon d’eau turquoise de ce petit village, situé face à la petite île de Nosy Vé, nous ont enchantés pendant les trois jours suivants où nous avions quartiers libres pour fainéanter au soleil au bord du lagon, dans des bungalows luxueux avec vue imprenable sur l’océan!!! Nous y avons fait de longs bains d’eau chaude, de longues siestes et de délicieux repas à base de poissons délicieux et variés et de langoustes grillées à l’ail!!

Nous avons profité de ce petit entracte pour nous adonner au snorkeling (masque et tuba pour les non-initiés) sur l’île de Noci Vé après un nouveau voyage en pirogue d’environ une heure. Les piroguiers nous avaient préparé un petit casse-croûte à base de poissons grillés et de poulet mariné!! Un délice! Et dans l’eau un vrai aquarium où j’ai pu identifier un magnifique poisson coffre, des étoiles de mer tout à fait exceptionnelles bleues et rouge et une multitude de poissons multicolores.

Après ce séjour idyllique en bord de mer, nous sommes partis pour la ville de Tuléar, la dernière escale de notre voyage, ville côtière du sud ouest de l’île.

A peine sortis du bateau moteur qui a assuré le transfert d’Anakao vers la ville de pêcheur de Tuléar, nous avons débarqué près du port en carriole à zébus pour éviter de patauger dans la boue sur plusieurs kilomètres! Quelle aventure! Je ne conseille cependant pas ce moyen de locomotion sur une durée trop importante compte tenu du caractère très peu confortable de ce mode de transport.

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A Tuléar, nous avons visité le marché aux coquillages. Nous avons résisté à la tentation d’y acheter pour moins de 10 € des pierres fines proposées par des vendeurs à la sauvette! Et oui la qualité des pierres vendues n’étant pas assurée, nous n’avons pas "craqué". Notre visite de la ville nous a conduits au marché aux légumes puis à "l’atelier de la pierre", un endroit tout particulièrement dédié aux âmes sensibles aux pierres précieuses... Un régal pour les yeux qui en ont vu de milles couleurs, tailles et éclats!!

Mais comme toutes les belles aventure, la nôtre ne fait pas exception à la règle et elle s’est achevée à Antananarivo, notre point de départ après une bien belle boucle! Après un transfert par avion de Tuléar vers la capitale, nous avons visité le quartier de la ville haute et de la ville intermédiaire. La ville haute est certainement la partie de la ville la plus charmante à découvrir à pieds.

Nous sommes passés à hauteur de la place de l’indépendance et de son jardin, tout près du Palais présidentiel qui accueillait avant l’indépendance de l’île les gouverneurs et hauts commissaires français et qui constitue aujourd’hui la résidence du président de la république.

Une petite balade jusqu’au palais de la reine en passant par l’église catholique d’Andohalo d’où on a pu découvrir un superbe point de vue de la ville, notamment sur la plaine du Betsimitatatra, ex-grenier à riz de la capitale.

Nous avons grimpé jusqu’au musée d’Andafiavaratra qui est également le palais du premier ministre qui a été construit en bois par la reine Ranavalona 1ère et a été reconstruit en pierre à l’usage du premier ministre en 1872. Le palais a par ailleurs été totalement reconstruit après un incendie intervenu en 1976 à la suite de mouvements sociaux d’étudiants.

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Nous sommes également passés tout près du Palais de la reine aussi appelé Rova qui lui aussi a fait l’objet d’un incendie en 1995. Ce palais domine la ville majestueusement. Un aigle importé de France, cadeau de Jean Laborde à Ranavalona surplombe le porche d’entrée. 

Après un délicieux repas où j’ai enfin pu goûter à l’excellent foie gras malgache (oui vous avez bien lu!!), notre périple s’est achevé par la visite du marché artisanal de la Digue qui s’étend sur 3 kilomètres et recèle toutes les productions artisanales malgaches de l’île. La tentation était donc bien grande de dépenser nos derniers ariary (monnaie locale : 1 € valant environ 2500 ariary).. ce que nous avons donc fait!

Après une nuit dans l’avion et un vol de 9h30 environ, puis un retour en train à partir de Roissy, nous voici de retour à Toulon, la tête pleines de beaux souvenirs de rencontres humaines exceptionnelles dans un univers naturel d’une richesse inouïe!!

J’espère que mon récit vous donnera envie de découvrir cette si belle île qui recèle encore de nombreuses régions inexplorées et donc à découvrir… Quelques photos en guise d'amuse-bouche!

Une belette un peu malgache…

Commentaires
C
Pas seulement un récit mais un article très instructif, comme le retournement des mort dont je ne connaissais pas le principe, alors que je suis déjà allé à Madagascar plusieurs fois! :D en tout cas merci!
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B
et oui, je n'oublierai jamais tous ces visages, ces sourires, ces expressions... cette bonne humeur... J'ai notamment pris quelques photos d'enfants fantastiques!! Vous pouvez les consulter dans l'album photo "Madagascar 2012".
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A
Les Malgaches sont particulièrement attachants, la blancheur de leur sourire est désarmante, il est facile de les comprendre grâce à ça, avec les gestes. Merci pour ce beau périple. Pour ma part ( en novembre et décembre 2010) je n'ai vu que la côte Est et les plages à l'infini. Je garderai toujours au coeur ce pays et ses habitants. Amitiés
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M
Merci pour la balade ;)
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