Nous avons débarqué de nuit, ce qui a encore plus aiguisé ma curiosité. Et j'ai donc du attendre le lendemain pour découvrir cette île au départ de Nouméa,

Nouméa tout d'abord. La capitale concentrant environ 76000 habitants sur les 258 000 que compte l'île. Cette ville développé avec la colonisation, notamment du fait de la présence du bagne, mais aussi grâce à l'activité minière, dominée par l'extraction du nickel par le biais surtout de l'usine de transformation de nickel de Doniambo, développée depuis les années 1870 et qui a connu plusieurs « boom » (surtout dans les années 1960 et 2000). C'est une ville où se croisent aujourd'hui toutes sortes de communautés.

Si une forte proportion de la population est toujours d'origine européenne, principalement des Calédoniens (ou « Caldoches ») mais aussi des Métropolitains (appelés « zoreilles ») qui y vivent définitivement ou qui y résident temporairement (fonctionnaires ou militaires français), il s'y trouve aussi une forte proportion, qui va en augmentant, de Kanaks ainsi que de Polynésiens (Wallisiens et Futuniens avant tout, mais également Tahitiens) et d'Asiatiques (indonésiens, vietnamiens et chinois). C'est donc une ville très métissée que nous avons arpentée mais à culture majoritairement européenne, où le français est très présent.

Le territoire de Nouméa est constitué d'une presqu'île sur la côte sud-ouest de l'île principale de Nouvelle-Calédonie, la Grande Terre, donnant sur son lagon ouest et la mer de corail dans l'océan pacifique sud.

Nouméa possède une végétation assez luxuriante, de type tropical, avec les fameux pins colonnaires typiques du Territoire (l'un des emblèmes calédoniens), les cocotiers, les palmiers mais aussi les flamboyants qui se reconnaissent à la saison chaude par leurs fleurs rouge vif.

Le parc forestier de la ville propose un sentier botanique permettant de découvrir de nombreuses espèces endémiques locales (le taux d'endémisme du territoire est considéré comme le plus élevé au monde). La Place des cocotiers, emblème de la ville propose un bon éventail de la flore locale, tout comme les nombreux espaces verts tels l'ancien vélodrome du Receiving, le tour des baies, la plage de Magenta….

Nouméa reste une ville où le type d'habitat est essentiellement pavillonnaire, la plupart des habitants disposent ainsi de beaux jardins ou poussent des bananiers et autre cocotiers...

Les baies du sud de la presqu'île (baie des citrons, Anse Vata) représentent une sorte de "côte d'azur" calédonienne... On ne peut oublier ces douces baies... cette luminosité si particulière de la fin de journée, qui tombe vers 17h...

La capitale demeure cependant sujette, comme le reste de l'île, aux tempêtes tropicales qui vont de la simple dépression tropicale jusqu'au cyclone.

Auparavant, la baie de l’Anse Vata s’appelait « Baie des Canards », elle a donné son nom à l’îlot situé juste en face.

Nous avons d'ailleurs passé une journée sur cet îlot qui est l'un des sites touristiques les plus prisés de Nouméa. L’îlot et ses alentours forment une réserve protégée créée en 1989, il est donc interdit de chasser, de pêcher et de prélever végétaux ou minéraux. Un sentier sous-marin a été aménagé faisant découvrir la faune et flore du lagon situé autour de l’ilot. Le sentier sous-marin, situé à la pointe nord de l’îlot, est d’une longueur de 400m pour une profondeur de 2 à 7 mètres. Cette balade sous-marine de 30 minutes permet de découvrir différents écosystèmes.

Je me suis vraiment régalée dans mon activité préférée, le snorkeling! C'est d'ailleurs là bas que j'ai pu goûter à fond cette activité! On se serait cru dans un aquarium! Vraiment magique et incroyable!