Deux courts séjours m'ont permis de rencontrer des personnes remarquables, Akli et Louiza, deux collègues algériens tellement accueillants, souriants et nobles! Une merveilleuse rencontre. Ils ont connu les heures sombres du pays, avec le terrorisme, les attentats, qui ont souvent blessé les familles dans leur chair. Des souvenirs douloureux échangés sur la « guerre civile algérienne » aussi appelée décennie noire qui a opposé le gouvernement algérien et l'armée nationale populaire à divers groupes islamistes à partir de 1991. On estime que ce conflit a coûté la vie à plus de 60 000 personnes (avec des milliers de disparus, un million de personnes déplacées, des dizaines de milliers d'exilés et plus de vingt milliards de dollars de dégâts). On retrouve les stigmates de cette période dans tout Alger, avec les barbelés qui entourent les habitations et la présence policière à tous les ronds points, ce qui marque beaucoup quand on découvre la ville.