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Les carnets de voyage de la belette agile
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Les carnets de voyage de la belette agile
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28 septembre 2014

L'Afrique du Sud : l'arrivée à Cape Town

Notre voyage a donc commencé à Paris, à l'aéroport Charles de Gaulle. Nous avons rejoint Dubaï afin de prendre une correspondance vers Johannesburg, ou « Joburg » pour les intimes, puis rallier Cape Town toujours en avion, à partir de cette dernière ville.

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Cette grande ville d'Afrique du Sud n'est cependant pas la capitale de l'Afrique du Sud. Particularité, l'Afrique du Sud compte trois capitales : Pretoria, la capitale administrative, Johannesburg, la capitale économique et Bloemfontein la capitale judiciaire. Cape Town est cependant la ville la plus peuplée d'Afrique du Sud avec ses 2 984 100 habitants.

Cette découverte de l'Afrique du Sud nous a permis d'avoir le privilège d'observer de nombreux animaux ! Nous n'en sommes d'ailleurs pas totalement revenus. Bien que la plupart des grands animaux soient maintenant concentrés dans les parcs nationaux, en particulier l'immense parc Kruger, la pointe de l’Afrique regorge de bêtes sauvages. L'Afrique du Sud abrite les trois plus grands mammifères terrestres : l'éléphant, le rhinocéros blanc et l'hippopotame (avec les deux premiers, le Buffle de Cafrerie, le lion et le léopard constituent les Big Five à savoir les cinq animaux les plus dangereux à chasser) ; le plus haut : la girafe ; le plus rapide : le guépard ; le plus petit : la Musaraigne pygmée. Et puis, il y a l’Oryx gazelle, le Grand Koudou, le Gnou bleu, l’Impala, le springbok, etc.

On dénombre 900 espèces d'oiseaux, dont 113 sont originaires du continent. Citons l’autruche, l’aigle ravisseur, le circaète à poitrine noire, le grand-duc africain, le drongo brillant, l’ibis hagedash, le bucorve du sud, l’outarde à ventre noir, le martin-pêcheur pie, le tisserin gendarme, le choucador à épaulettes rouges… La politique de protection est ferme. Quant à la flore, elle est l'une des grandes richesses du pays. Représentant à elle seule 10% de la flore mondiale, elle compte plus de 22 000 espèces. La savane (plantes herbacées, arbustes épineux, acacias) domine, surtout sur le Highveld. Elle devient broussailleuse et arborée dans le nord-est, les baobabs apparaissent. Le fynbos (maquis) est typique de la région du Cap, il se compose de plus de 8 000 espèces de plantes, pour la plupart endémiques.

C'est un pays immense de 1 219 090 km², soit 2,2 fois la France.

Arriver à Cape Town en avion c'esr voir se dessiner les petites maisons multicolores, vue du ciel, comme de petites maisons de poupées !

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Nous étions si heureux d'être arrivés à destination après deux jours de transport, que nous avons pleinement profité de notre première journée à Cape Town.

Nous n'en avons pas fait le tour, juste quelques endroits pour nous donner l'eau à la bouche. Nous avons d'abord découvert cette grande ville cosmopolite, sous un ciel couvert d'hiver. Attention je vous rassure, l'hiver là bas est doux. Simplement il y pleut davantage qu'aux autres saisons.

La montagne de la Table aussi appelée « Table Moutain » qui domine la ville était dans les nuages et son téléphérique en réfection, nous n'avons donc pas pu la gravir comme cela était initialement prévu. Cette montagne, qui est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, et culmine à 700 mètres, offre un point de vue à couper le souffle sur la ville, la baie et la péninsule du Cap. Elle symbolise la ville du Cap, abrite également une réserve naturelle qui culmine à 1086m. Elle est visible de n’importe quel point de la péninsule du Cap, bien que très souvent recouverte d’une nappe de nuages.

Cela ne nous a pas empêché d'en prendre plein les yeux. En effet, cette ville enserrée entre mer et montagnes, à la pointe du continent africain, s'ouvre sur les eaux de l’océan Atlantique avant de se prolonger au nord par d’improbables paysages recouverts de lacs et de vignobles. Elle est très fière de son héritage culturel. Ainsi, le modernisme de certaines constructions est toujours adouci par l’architecture coloniale et le style « Cape Dutch » des nombreux édifices historiques jalonnant les rues.

Nous avons donc profité de ce premier jour de voyage pour visiter la péninsule du Cap. Nous avons découvert les côtes de l'océan Atlantique et de l'océan Indien. L'océan était démonté et le ciel bas. Cette ambiance lumineuse était cependant idéale pour faire ressortir les contrastes de ces paysages magnifiques. Nous sommes passé par le charmant village de pêcheurs d'Hout Bay pour continuer le long d'une côte sauvage (Atlantique) vers la réserve du Cap de Bonne Espérance et la pointe du Cap, l'endroit le plus au sud du sud-ouest de l'Afrique du Sud.

Nous avons marché jusqu'au phare et profité de ce point de vue exceptionnel sur la rencontre de deux océans au « Cap Point ». Nous avons poursuivi vers le Cap de bonne espérance très sauvage. Lorsqu’en 1488, le navigateur portugais Bartolomeu Dias, menacé de mutinerie, aborde à la région du Cap, il nomme d'abord ce cap, « cap des Tempêtes »,ce à quoi le roi Jean II préférera « Cabo da Boa Esperança » - cap de Bonne Espérance.

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Sur notre route, des babouins et une autruche..

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