La Tanzanie : en quelques mots
Notre voyage a commencé à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, comme souvent. Nous avons pris un vol de 6 heures avec Ethiopan Air lines pour rejoindre Adis Abeba, la capitale de l'Ethiopie puis Kilimanjaro Airport en Tanzanie.
Avant d'entamer véritablement notre voyage je souhaitais vous donner quelques repères sur la Tanzanie. Tout d'abord, la capitale administrative de la Tanzanie est Dodoma alors que sa capitale économique est Dar es Salam.
C'est un grand pays de l'Afrique de l'Est de 945 088 km², soit 1,7 fois la France qui compte 38 139 640 d’habitants.. Son point culminant est le Kilimandjaro qui culmine à 5895 mètres. Et oui, le Kili est bien en Tanzanie et non au Kenya comme on le croit souvent !
Ce pays est plein de contrastes : climat chaud et humide sur la côte, très agréable sur les plateaux du centre. Mais dans l´intérieur, l´altitude moyenne est de 1 500 m, les matinées et les soirées peuvent être fraîches et la nuit froide. Située sous les tropiques, la Tanzanie ne connaît pas d'hiver. Le climat et les températures dépendent en réalité de l'altitude et de la proximité de la mer. Il fait de 24 à 27° de juin à septembre.
La Tanzanie est baignée par l’Océan indien et a des frontières communes avec le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la RDC, la Zambie, le Malawi et le Mozambique. Sa partie insulaire, l’archipel de Zanzibar, est formée de trois îles principales : Unguja, Pemba et Mafia.
La partie continentale est traversée par la Rift Valley, à l’ouest. Un vaste plateau central (1 000 m d’altitude moyenne) donne naissance au réseau hydrographique du pays. La Tanzanie intervient aussi dans la gestion des lacs Victoria, Tanganyika et Malawi.
L’est est une plaine côtière. Le nord montagneux est dominé par le Kilimandjaro. Le Ngorongoro, dans la région d’Arusha, est un autre volcan éteint (et l’une des merveilles du continent). Un seul volcan actif domine toujours dans la même zone nord, l’Ol Doingo Lengaï.
Les ressources naturelles de Tanzanie sont nettement sous-exploitées. Résultat, le pays est parmi les quinze plus pauvres du monde : infrastructures déficientes, malnutrition, analphabétisme, SIDA. Il ne manque pourtant pas d’atouts. Tourisme, or (second producteur africain), diamants, investissements étrangers et approche plus réaliste de l’économie ont permis, ces dernières années, des résultats appréciables (un taux de croissance du PIB entre 6 et 7% depuis 2002). L’exploitation de gisements pétroliers et gaziers se met en place. La lutte contre la corruption aussi très présente selon notre guide.