Jordanie - introduction vers une destination de rêve 2
Pour se rendre en Jordanie, un visa est obligatoire pour les ressortissants français, belges ou suisses. L'aéroport principal du pays se situe à une trentaine de kilomètres au sud d'Amman (Queen Alia International Airport d'Amman). Le visa peut être acheté à l'arrivée en monnaie locale (20 JD environ 40 euros par personne pour une entrée simple). Juste en face, il y a un distributeur et un bureau de change. Si vous visitez le pays, il est préférable d'acheter avant d'entrer sur le territoire un forfait qui comporte le visa plus quelques visites sur place dont l'entrée à Pétra.
En ce qui concerne les souvenirs à ramener, on revient surtout de Jordanie avec des images pleins les yeux ... et les cartes-mémoire des appareils photos pleines !
À part les bouteilles de sable coloré (à Petra) et des mosaïques de Madaba, vous pourriez ramener de votre voyage :
- des cosmétiques (surtout d'Aqaba, c'est moins cher). Par exemple des crèmes, après-rasage, etc. aux sels minéraux de la Mer Morte. Nous avons personnellement ramené des environs de la mer morte des gommages et crèmes pour le corps aux actifs de la mer morte. Après usage, je valide ces produits!
- des étolles tissées main par les bédouins. Nous en avons trouvé de très jolies à Petra.
- du vin jordanien, notamment le Saint-Georges Zumot, issu de cépages de la région Madaba / Mont Nébo. On le trouve facilement dans les villes et aux boutiques des aéroports, environ 25 JD par bouteille. Vous pouvez aussi le consommer sur place dans les grands hôtels et restaurants. Ce vin est produit par la minorité chrétienne de Jordanie, qui vit en parfaite harmonie avec les musulmans. Nous en avons dégusté au restaurant et ramené en France. Très intéressant et adapté à la nourriture variée et épicée jordanienne très proche de la nourriture libanaise plus connue en France.
- un tapis artisanal, donc de préférence chez l'artisan qui le fabrique. Par exemple dans la rue descendant du château de Karak. Notez que leurs métiers ne permettent pas de fabriquer des tapis de plus de 75 cm en largeur. En général la longueur est de 175 cm. On en vend parfois, au même prix mais on peut marchander un peu, le long de la route des rois, au sud de Karak, dans la grande descente vers le wadi Hasa (un endroit où on s'arrête tout naturellement pour apprécier le paysage époustoufflant).
- et les petits gateaux jordaniens tellement succulents et différents des autres gateaux au miel orientaux que nous sommes habitués à manger en France. Ceux-là sont remplis de noix de toutes sorte et de pistache, de miel et sont vraiment à tomber! S'il y a bien quelque chose à ramener c'est bien cela! Ils ont une durée de conservation de 3 mois mais durent à peine une semaine en réalité pour les gourmands.. Nous avons acheté les nôtres au retour dans la ville de Manaba dans la meilleure patisserie que l'on nous a indiqué "Sultan Gardens sweets".
L'importance de la Jordanie dans l'économie du Moyen-Orient a longtemps été liée à son rôle de transit pour le pétrole d'Irak par l'oléoduc de Mossoul à Haïfa jusqu'en 1948, puis d'Arabie saoudite par l'oléoduc trans-arabe jusqu'en 1983. Au XXIe siècle, elle poursuit la politique de modernisation économique entamée par le roi Hussein dès la fin des années 1980 et amplifiée par son successeur, son fils, le roi Abdallah II. Dans un environnement régional particulièrement difficile, les performances de l’économie jordanienne ont été supérieures aux attentes. Parmi les réussites à porter à l’actif des autorités : l’amélioration de la gestion du secteur public, la gestion des privatisations, la création de la zone économique spéciale d’Aqaba soutenue par son port et de zones industrielles spéciales (QIZ).
Ces éléments ont contribué à porter la croissance économique du pays (7,5 % en 2005), qui est également soutenue par la position de refuge que connaît la Jordanie pour les capitaux irakiens, palestiniens ou syriens, ainsi que par l’aide extérieure (principalement américaine). Le royaume a accueilli fin mai 2005, pour la troisième année consécutive, la réunion du World Economic Forum sur les rives de la Mer Morte.
Venant de l'Inde et du Royaume de Saba, les caravanes chargées d'or, d'épices, de myrrhe et d'encens qui se dirigeaient vers la Palestine et la Syrie, parcouraient la route des Rois, traversant de part en part ce qui est aujourd'hui la Jordanie. Petra en était l'étape principale, et vers elle convergeaient toutes les richesses du monde antique. Son peuple habile sut au mieux tirer partie de l'étonnante montagne de grès rose, blanc, brun, rouge, ciselant la roche pour édifier temples, tombeaux et palais aux façades souvent colossales. Capitale des Nabatéens, Petra est une symbiose éclatante de la nature et de l'homme.
Ces étranges formations rocheuses trouvent leur apogée au Wadi Rum. L'érosion y bâti de puissantes tours, fabuleuses forteresses entourées de sable rose. Dans ce dédale eu lieu une partie des exploits de Lawrence d'Arabie dont il faut bien dire que sa réputation est très controversée car les Jordaniens le voient plus comme un traître que comme le héros romantique imaginé en Occident. Et comme le roi Hérode et la belle reine égyptienne Cléopâtre, la Mer Morte a eu ses adeptes par son eau très salée à la fois chaude et relaxante.
Notre voyage nous a permis de découvrir à pied ce beau pays, avec 9 journées de marche de 5 à 7 heures et un dénivelé positif de 300 à 500 mètres. Ce voyage qui va vous être conté, étape par étape est certainement l'un des plus beaux que nous ayons fait. Pas un seul point négatif à déplorer!