La Tanzanie : départ de Kilimanjaro Airport vers Sinya le coeur du pays Massaï
Pour entrer sur le territoire Tanzanien, nous avons eu besoin d'un visa. Quelle aventure... nous avons dû affronter pas moins de trois guichets au total pour obtenir le fameux sésame (un pour le paiement : 50 €, un pour l'établissement du visa lui même et un dernier pour prendre les empreintes digitales). Tout cela vaut le coup quand on découvre le visa dans le passeport avec incrustation d'une photo d'identité prise sur place !! La classe !
Après toutes ces aventures.. administratives, nous avons changé un peu d'argent en Shilling tanzanien, histoire de pouvoir régler aux massaïs nos menus achats dans les villages que nous allions traverser et nous approvisionner régulièrement en eau minérale, ce qui est plus agréable que de traiter en micropur de l'eau très soufrée au goût salé, dixit notre guide...
Avant de découvrir cette région boisée d'acacias, habitat naturel des antilopes-girafes, des babouins jaunes et des petits koudous, nous avons fait une halte pour acheter notre première provision d'eau.
Nous avons commencé notre aventure africaine par une traversée de savane, de steppe, plus précisément puisqu'il n'y avait pas un brin d'herbe sur la terre, pendant 4 heures à bord d'un confortable 4x4 du désert.
Honnêtement, ces véhicules me paraissent indestructibles quand je pense aux pistes recouvertes de poussière pénétrante que nous avons littéralement affrontées dans ce véhicule. La poussière pénétrait l'habitacle de façon insidieuse et continue à telle point que nous sommes sortis de cette traversée tous poussiéreux.
Nous avons principalement traversé des paysages de savane herbeuse et de steppe aride, en découvrant que les cultures de maïs si importantes en Tanzanie se portaient très mal cette année dès lors que la saison des pluies qui dure en principe 3 mois de mars à mai n'a duré qu'un mois cette année. Dans ces conditions, les plantes ont du mal à pousser correctement.
Le véhicule lui faisait un bruit tout à fait inquiétant. Mais comme ni le guide, ni le chauffeur ne paraissaient s'en émouvoir, nous ne nous sommes pas plus inquiétés de cette situation.